Le projet d'élaboration du plan stratégique de la réforme de l'Etat que pilote le ministre délégué à la réforme de l'Etat, Luc Joseph Okio, est une initiative salutaire. La notion de réforme de l'État désigne les actions de type législatif ou réglementaire qui doivent entraîner une transformation substantielle de l'organisation, du périmètre d'action ou des méthodes de fonctionnement de l'État.

Avant de soumettre ce texte à la réunion du gouvernement qui l'a ensuite transmis au Parlement, le ministère a entamé une campagne à travers le pays pour recueillir les avis de la société civile et des acteurs institutionnels. Dans les discours délivrés à chaque occurrence, le ministre exhortait ses interlocuteurs et à travers eux la population congolaise à s'approprier le projet au regard de ses effets positifs.

Moderniser l'Etat signifie répondre aux critiques récurrentes sur l'inefficacité des rouages administratifs et les lenteurs constatées. Il s'agit, à travers ce projet, d'améliorer les performances de l'administration et de chercher à économiser les deniers publics, estimait encore le ministre. Le plan stratégique intègre également les aspects liés à l'accueil des usagers en proposant des procédures souples dans les relations entre l'administration et les administrés parce que la majorité des citoyens connaissent moins ses principes combien fondamentaux.

Progressivement, les Congolais vont intérioriser ces nouvelles méthodes de travail impulsées par une rigueur administrative. Ainsi, l'Etat gagnerait-il en crédibilité. A terme, les attitudes négatives décriées par les usagers pourront n'être plus qu'un lointain souvenir. C'est un travail de longue haleine !