Congo-Brazzaville: Développement industriel - La farine de manioc comestible désormais normalisée

Piloté par l'Agence congolaise de normalisation et de la qualité (Aconoq), le comité technique n°1 technologie alimentaire a procédé, le 31 août, à Brazzaville, à la validation de la norme congolaise sur la farine de manioc comestible. Constituée des règles, lignes directrices et exigences en matière de production de farine de manioc, cette norme a pour but d'aider les entreprises congolaises à la production d'une farine de manioc de qualité. " Cette norme aidera non seulement les entreprises, mais aussi les petites et moyennes entreprises et même ceux qui exercent dans l'artisanat à produire la farine de manioc comestible, en respectant les règles de bonnes pratiques de production et d'hygiène ", a indiqué la directrice générale par intérim de l'Aconoq, Rolande Ingrid Fouemina.

Poursuivant son propos, elle a signifié que le manioc est l'un des aliments les plus consommés au Congo. Ces racines transformées ou non constituent un aliment de base des Congolais. Consommé par plus de 90% de la population, cet aliment de base, dit-elle, n'apporte pas les garanties qu'il faudrait, en termes de sécurité sanitaire de l'aliment qu'il représente et de surcroit ne donne pas la garantie en ce qui concerne la santé et la sécurité des consommateurs.

" Avec une production d'environ deux tonnes au Congo, le manioc est beaucoup consommé par les Congolais. Cette norme aidera donc les entreprises qui interviennent dans la transformation du manioc sous sa forme farine à une production de qualité. Elle leur permettra également d'améliorer leur performance globale, afin d'assurer la santé et la sécurité des consommateurs ", a déclaré Dr Thérèse Eliane Biassala, présidente du comité technique n°1 de la technologie alimentaire.

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Abordant la question relative aux exigences de cette norme, Aimé Blaise Nitoumbi, expert consultant en qualité, nutrition et normes, a fait savoir que dans ce document on relève des exigences de qualité. En ce qui concerne la conservation, souligne-t-il, le taux d'humidité doit être inférieur à 13% et la problématique du cyanure a également été évoquée pour des questions de santé des consommateurs. Aimé Blaise Nitoumbi a saisi l'occasion d'inviter tous les industriels au respect de cette norme afin que l'aliment produit puisse concourir aux exigences fixées par celle-ci.

Pour rappel, le projet d'élaboration de ladite norme a été financé par le Programme alimentaire mondial et par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture .

En effet, durant six mois, des enquêtes de terrain ont été réalisées dans les départements du Pool, de la Bouenza, du Niari, du Kouilou et de la cuvette. Il s'agissait notamment d'une collecte d'informations techniques nécessaires auprès des parties prenantes impliquées dans ce domaine par des experts en la matière, qui ont prélevé des échantillons aux fins d'analyses.

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