Burkina Faso: Contrôle des armes au pays - Pour maîtriser les flux en circulation

Les 31 août et 1er septembre 2022 à Ouagadougou, la salle de conférences de la Primature abrite la première session de la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA).

La cheville ouvrière du Conseil d'orientation stratégique de ladite commission qu'est le Comité technique va, deux jours durant, plancher, entre autres, sur la gestion de la base de données des armes civiles et la régulation des importations d'armes civiles au Burkina dans le but de formuler des recommandations à même de maîtriser les flux d'armes en circulation et par ricochet renforcer les efforts de sécurisation du territoire national.

" Peut-être que vous ne le savez pas mais il y a énormément d'armes qui entrent au Burkina Faso ". C'est une affirmation du colonel major Fatogoma Anselme Sanou. Il intervenait en sa qualité de secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA) qui, 48 h durant, veut réfléchir sur les voies et les moyens pour contrer ce phénomène surtout dans le contexte national que l'on sait.

Passé la présentation de la structure aux membres du Comité technique qui émanent de divers horizons, la vingtaine de participants va se pencher sur l'opportunité de régularisation de la situation de détention irrégulière d'armes par les personnes civiles ; la gestion de la base des données des armes civiles ; la régulation des importations d'armes civiles ainsi que la problématique du contrôle des substances explosives et des sites d'exploitation minière. " Nous avons eu quelques propositions lorsque nous sortions pour les tournées de sensibilisation auprès des populations. Ce sont notamment sur la détention illégale d'armes par certaines personnes, soit par ignorance soit par héritage, qui souhaiteraient régulariser leurs situations. Nous sommes donc obligés de voir quelles solutions peuvent être envisagées dans ce sens.

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Cela nous permettra en même temps de les marquer et d'assurer leur traçabilité ", a expliqué le colonel major. L'autre phénomène, assez nouveau, c'est celui des engins explosifs. Et le SP d'indiquer que les sensibilisations à l'endroit des populations ont consisté à leur montrer comment peuvent se présenter les zones à risque et le comportement à avoir lorsqu'elles constatent quelque chose d'anormal.

Pour le secrétaire général de la Primature, Abdoul Salam Gampené, il est attendu des participants, des recommandations dont la mise en œuvre contribuera à la maîtrise des flux d'armes en circulation dans le pays et au renforcement des efforts de sécurisation du territoire national.

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