Les arts martiaux font partie des sports qui représentent dignement le Congo ces dernières années. C'est, en effet, grâce aux techniciens multi-doués comme Roland Francis Mahoungou qui milite pour l'épanouissement du close combat au niveau africain et international que le Congo est souvent honoré.
Moniteur, Roland Francis Mahoungou est ceinture noir 6e dan de close combat. Ce qui fait de lui le plus gradé du continent africain. Il est, d'ailleurs, le représentant légal du président de la Fédération internationale de close combat, directeur technique national de la Fédération congolaise de close combat puis directeur technique régional de l'Union africaine de la discipline et conseillé spécial du président de cette structure panafricaine, Fadense Traoré.
Véritable samouraï et adepte des arts martiaux depuis son jeune âge, le patron de la formation et de la technique au niveau de l'Afrique passe tout son temps à promouvoir, vulgariser et développer le close combat.
Depuis son début au close combat au sein du cercle sportif Foretai du grand moniteur Bernard Boula, en 1988, Francis Mahoungou partage son expérience à travers le monde et bénéficie des récompenses venus de partout.
" Nous ne sommes qu'au début de notre chemin. Il nous reste encore beaucoup de choses à faire pour le bien de notre noble art. Sur la voie du guerrier, il n'y a pas de raccourcis, et nous ne comptons pas nous arrêter là car nous devons atteindre notre objectif, un jour ", a indiqué celui qui a tout donné pour la création de la Fédération congolaise de close combat et disciplines associées (Fecoclose-Da).
Le moniteur est bénéficiaire de plusieurs diplômes d'honneur des disciplines comme le judo, le karaté, la boxe des pharaons renovée ainsi que des pays comme la France où il a reçu des médailles et des diplômes de reconnaissance de la Fédération internationale.
Selon cette mine d'or inexploitée, le close combat qui est un sport de mérite prône l'unité et l'émancipation des pratiquants. Pour garantir le plein développement de ce sport de contact, le moniteur Francis estime que la participation de tous soit nécessaire puisque les expertises existent bel et bien.
