La Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) avance une année 2021 positive.
"Fin 2021, 1,8 million ha de forêts ont pu être préservées par la FAPBM. Les cibles de conservation, les écosystèmes ou espèces, ont été préservées, à l'exemple de l'Ankoay dont la population s'est accrue". C'est ce qu'on peut lire dans le rapport annuel 2021 de la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar. Le document note une reprise de la hausse des indicateurs relatifs aux trois principaux axes d'intervention des financements de la fondation, à savoir : la conservation de la biodiversité et des services écosystémiques (eau, énergie, bois, pollinisation, etc.) qu'elle offre ; le développement des communautés et le renforcement des gestionnaires des aires protégées. Ce, après une année 2020 difficile à cause de la crise liée à la pandémie de la Covid-19. Dans son bilan d'exercice, la FAPBM avance également une baisse de " 45% du nombre de feux" dans les aires protégées qu'elle finance. Une situation obtenue grâce à "la reprise des activités économiques des communautés locales et par un renforcement des gestionnaires". La situation se traduirait également par une baisse du niveau des menaces sur la biodiversité étant donné que les feux constituent une des premières causes de la déforestation.
Avancées. Le volet renforcement des gestionnaires des aires protégées a permis d'affermir les moyens de lutte contre les menaces. "Les gestionnaires ont fait preuve d'innovation dans la lutte contre les menaces : les pare-feux agricoles, les patrouilles par objectif, le renforcement de la participation communautaire, ou encore les systèmes d'alerting précoce", peut-on lire dans le bilan 2021 de cette organisation. Par ailleurs, le document dénote une hausse de 15% des emplois maintenus et des bénéficiaires des chaînes de valeur. Ce, grâce à la poursuite des formations et la restructuration des activités génératrices de revenus, note-t-on. Pour l'heure, les financements de la FAPBM ne permettent pas encore de couvrir les 123 aires protégées que compte le pays. Ce, même si les financements en question ont augmenté de 36% en période de crise.