Tunisie: Un déficit à combler

5 Septembre 2022

On ne se lassera jamais d'observer qu'il existe un déficit de communication qui s'approfondit, de jour en jour, au sein des instances gouvernementales et qui révèle leurs lacunes, particulièrement lors de certaines crises touchant directement les citoyens. Et c'est précisément au moment où les citoyens ont un besoin urgent d'un discours rassurant, de données précises et d'informations crédibles sur les causes réelles ayant entraîné les dysfonctionnements et les crises en question qu'on découvre qu'il n'existe pas une stratégie de communication unifiée à même de calmer les esprits, de réduire au maximum les tensions et les désaccords et surtout de fournir aux citoyens en manque d'éclaircissements les données objectives à l'origine de l'éclatement des crises et surtout de leur exposer les solutions qu'il urge d'imaginer et de concrétiser ensemble, c'est-à-dire avec l'apport du citoyen lui-même, considéré comme un partenaire incontournable dans la résolution de tout problème ou crise qu'elles qu'en soient la complexité ou l'acuité.

Malheureusement, certaines parties continuent, par manque d'expérience à coup sûr, à se comporter comme si le citoyen consommateur n'était pas digne d'être traité comme une partie prenante dans tout ce qui s'entreprend dans le pays, ayant le droit absolu d'être informé à temps et d'accéder à toutes les données, voire à toutes les informations portant le sceau confidentiel concernant son avenir personnel et le devenir de son pays.

Et c'est bien cette stratégie de communication ouverte et accessible à tous et à n'importe quel moment qui permettra d'éviter les erreurs de parcours, de responsabiliser tous les intervenants dans le sens que personne ne peut plus se considérer ou se comporter comme s'il n'avait aucun compte à rendre quand la situation dégénère et que les fautifs se trouvent dans l'obligation de payer de leurs erreurs commises à tort ou par inexpérience ou inattention.

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