Certains employés contractuels de l'Institut national de la statistique (INSTAT) se sont mis en grève devant le siège de cet institut à Anosy, hier. Ils ont sifflé devant le portail et ont fermé ce dernier pendant la matinée. L'objet de leurs revendications est leur intégration dans la fonction publique et l'ajustement de leurs salaires avec ceux des autres fonctionnaires. En outre, ils réclament des indemnités et des primes comme les fonctionnaires de l'INSTAT. "Le travail effectué est le même selon la catégorie de chaque employé, mais il y a une énorme différence entre le salaire que nous percevons celui des fonctionnaires de l'État", selon Benovelo Eddy Michel Andrianirina, président du syndic a t de s employé s contractuels de l'INSTAT.
Enfin, ces employés grévistes réclament aussi que l'INSTAT paye la totalité de leurs cotisations à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS).
Face à cela, le directeur général de l'INSTAT, Isaora Zefania Romalahy, a expliqué que "cette grève est illégale car ce qu'ils font n'est pas conforme au Droit. Leur principale revendication est leur intégration comme fonctionnaires de l'État, mais ce n'est pas encore possible car il n'y a pas de poste budgétaire pour 170 personnes, et leur contrat est un contrat de droit privé. En outre, seuls 10% d'entre eux effectuent convenablement leur travail. Par ailleurs aussi, seuls trente d'entre ces 170 employés contractuels se sont mis en grève".
Le directeur général a entres autres souligné ainsi que l'INSTAT actuellement en train de verser progressivement les cotisations à la CNaPS.