Le deuxième atelier de renforcement de capacités des gestionnaires d'aires protégées a été lancé hier 6 septembre et se terminera le 9 septembre prochain. Grâce à la contribution technique et financière du programme Haytao/USAID et la subvention de l'Hexagone à travers l'Agence Française de Développement, une quarantaine de participants et représentants de 14 aires protégées ont assisté à la formation dont l'objectif est " d'encadrer les gestionnaires sur l'outil de planification de la conservation et la gestion décrété par le Ministère de l'Environnement et du Développement durable". D'après la coordinatrice nationale Hanta Rabetaliana, le dernier atelier prévu à la fin de l'année sera une " évaluation de l'approbation des outils par les gestionnaires d'aires protégées... ".
En effet, le projet Kobaby a pour mission de conserver l'environnement. D'autant plus que dans la région DIANA, les 19 aires protégées occupent 33% de la région. Par ailleurs, la conservation de l'environnement est également une culture étant donné que les aires protégées abritent des patrimoines matériels bâtis et des patrimoines matériels.
La tradition et les us et coutumes contribuent entièrement à la protection de la faune et la flore. Un travail que continuent les coordinateurs d'une manière moderne tout en gardant le socle hérité des ancêtres. La forêt abrite les espèces endémiques, les eaux que boivent les villageois et la mer qui couvre les produits halieutiques jouent un rôle prépondérant dans la vie communautaire. Effectivement, la protection de l'environnement rime avec le développement. Les forêts sacrées représentent un champ important de l'identité des populations locales.