Le président de la centrale électorale en RDC rassure que les élections seront tenues dans le délai convenu. " Nous n'allons pas glisser. On va se battre avec vous pour avoir des élections en 2023", a déclaré, au cours d'une conférence-débat au Centre d'accueil Kimbaguiste, dans la commune de Kasa-Vubu, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Pour lui, " C'est important pour un pays d'avoir des élections périodiques, crédibles et apaisées, mais surtout à temps". " Nous sommes acquis au principe d'organiser les élections avant que l'année 2023 ne finisse ", a-t-il insisté. Toutefois, il a avoué des contraintes à relever. " Il y a des contraintes. Mais, les contraintes sont faites pour être surmontées. Parmi les contraintes, il y a la situation sécuritaire de notre pays. Il y a aussi des difficultés d'ordre financier. Plus tôt on reçoit de l'argent, mieux ça vaut. Quand on reçoit l'argent en retard, les activités seront aussi retardées ", a-t-il révélé. Et de renchérir : " Notre équipe a fait un diagnostic à peine arrivée à la CENI. Et nous avons constaté que par rapport aux 3 derniers cycles électoraux, il y a eu beaucoup de plaintes de la part des parties prenantes. À tort ou à raison, la CENI a été accusée de beaucoup de choses. Beaucoup de gens ne croient pas que la CENI peut faire un travail de qualité avec impartialité. Sur base de ce diagnostic, nous nous sommes dit que nous devons relever ces défis ".
Il estime que ces défis peuvent être relevés " de plusieurs façons. La façon la plus facile, c'est de se plaindre ou d'accuser les autres d'être de mauvaise foi. L'équipe qui est à la CENI a plutôt pensé que nous devons nous faire accepter à travers nos actions ". Et d'exhorter : " Nous n'avons pas toutes les idées au niveau de la CENI. Il y a des idées que vous pouvez partager avec nous et les mettre en pratique là où, c'est possible de le faire ".