Madagascar: La nécessité d'une élection transparente

L'Union européenne revient à la charge et souhaite une élection transparente et inclusive. Elle l'a fait savoir à plusieurs reprises, mais sa représentante résidente l'a une fois de plus répété lors de la présentation de ses lettres de créance au Palais d'Iavoloha. Il est donc impossible de ne pas en tenir compte et la prochaine échéance présidentielle devra se tenir dans ce contexte là. Les efforts déployés par la CENI actuellement entrent certainement dans ce cadre et on ne peut que l'encourager à mener à son terme la révision des listes électorales. Mais le chantier est vaste et il reste également la refonte du code électoral qui est, lui aussi, décrié.

La nécessité d'une élection transparente

Les élections qui ont eu lieu ces dernières années ont été l'objet de contestations. Le dernier scrutin présidentiel n'échappe pas à la règle. Le président de la république actuel a été élu sur un score serré, mais son adversaire a été beau joueur et a accepté les résultats proclamés. Mais le doute s'est insinué dans l'esprit d'une partie de l'opinion quand a été évoqué le problème des doublons sur la liste électorale. La question a été souvent remise sur le tapis et la communauté internationale a évoqué plusieurs fois la nécessité d'élections libres et transparentes.

La mise en place d'une nouvelle CENI a eu lieu. Cependant, elle n'a pas fait l'unanimité, des critiques ont été émises par certains acteurs de la vie politique et de la société civile. L'annonce de la révision de la liste électorale a été faite et elle a commencé. Il a été dit que près de quinze millions d'électeurs seraient inscrits. L'opinion est dans l'expectative et attend l'effectivité de ces mesures.

Cependant, la révision du code électoral qui est , selon les associations de la société civile, une nécessité tarde à se faire. Les recommandations de l'Union Européenne sont là pour accélérer un processus qu'il faut absolument mettre en place.

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