Maître Charlène Yangazo dénonce l'état dans lequel se trouvent la plupart des maisons carcérales en République Démocratique du Congo, tel que présenté, au mois d'août dernier, par la Fondation Bill Clinton pour la paix dont elle est la Conseillère juridique.
Lors de son passage sur les ondes de la Radio France Internationale, RFI, Charlène Yangazo a aussi dénoncé le non-respect des procédures judiciaires notamment, à la prison centrale de Makala et à Ndolo où des milliers de congolais gémissent faute de moyens financiers pouvant leur permettre de négocier la liberté provisoire.
Elle a affirmé que malgré le rapport établi par la fondation Bill Clinton, rien ne change à cause d'un manque de volonté politique. " Les autorités congolaises qui ont la charge de l'administration pénitentiaire ne veulent pas que les choses changent. Généralement, lorsque nous publions nos rapport, les autorités font semblant de faire bouger les choses mais après il y a la litanie qui s'installe, et lorsque le temps passe ensuite tout redevient comme auparavant. Nous pensons que c'est vraiment la volonté politique qui manque dans le chef de ceux qui ont la charge de faire bouger les choses, a-t-elle souligné.