A Kinshasa, capitale de la RDC, des scènes d'horreur ont été observées dans la matinée de ce jeudi 08 septembre devant la majorité des stations-services, comme à Moulaert, où de longues files d'attente des automobilistes et motocyclistes ont même causé d'énormes embouteillages. Un chauffeur de taxi a affirmé : "je suis arrivé à la station le matin de bonne heure mais il est déjà midi que je ne suis pas encore servi et jusqu'à présent, l'on peut voir des véhicules stationnés en files indiennes qui attendaient être servis".
Selon les discours que tiennent certains chauffeurs que nous avons rencontrés au rond-point Moulaert, le prix du litre d'essence et de gazole est le même. Cependant, d'aucuns pensent que les vendeurs informels de carburant connus sous la casquette de "Kadhafi" coopèrent avec les pompistes pour être servis en grande quantité au détriment des chauffeurs dont la desserte est réduite. Et en revanche, ces Kadhafi revendent à un prix exorbitant aux chauffeurs qui ne peuvent pas supporter ces longues files.
Notons à présent que cette pénurie de carburant a coïncidé avec la rentrée des classes et occasionne des embouteillages monstres que vit la population kinoise. Ce qui poussent des chauffeurs à recourir au phénomène "demi-terrain".
A ce sujet, M. Serge Mambote explique à cœur ouvert sa désolation. " Ça nous fait un pincement au cœur dans un pays comme la RDC de vivre cette situation et nous souffrons pour acheter les carburant depuis quelques temps ", a-t-il déploré.
Souhaitant une solution palliative immédiate de la part des autorités, Il a lancé la sonnette d'alarme en ces mots " nous demandons aux autorités de nous trouver une solution par rapport à cette situation qui nous handicape de pouvoir bien travailler ce dernier temps ".
Précisons que cette pénurie a pour cause principale la rareté des produits pétroliers suite au déclenchement de la guerre russo-ukrainienne. A ce niveau, une question se pose : jusqu'à quand afin cette pénurie prendra-t-elle fin ? C'est l'avenir qui nous le dira... .
