Grace Shako, coordonnatrice de l'ONG Leadership de la femme des Médias, a, au cours d'une conférence-débat tenue, mercredi 07 septembre 2022, à l'Institut Facultaire des Sciences de l'Information et de la Communication, Ifasic, procédé au lancement officiel de ladite organisation. Une structure qui a comme objectif de redorer l'image de la femme des médias longtemps ternie. Cette conférence-débat qui avait pour thème : "la femme des médias et son leadership dans la société congolaise : la gestion des préjugés et du succès", a connu la participation de plusieurs intervenants, notamment Grace Shako, coordonnatrice de l'ONG, le Professeur Kambayi Bwatshia, recteur de l'Ifasic, Patient Ligodi, Directeur général d'Actualité.CD.
Selon la coordonnatrice Grâce Shako, cette initiative est la conséquence d'un constat selon lequel aujourd'hui, les femmes des médias sont méprisées, surtout par leurs collègues de sexe opposé.
C'est ainsi qu'à travers cette ONG, elle dit vouloir aller au-delà des préjugés, arriver à faire que les femmes des médias soient acceptées dans la société en tant que femmes compétentes, capables de faire un bon travail autant qu'un homme.
"La femme doit quitter ce stéréotype de femme facile, légère", a-t-elle lancé. Pour ce faire, l'ONG a pris la décision de faire de la femme une personne capable d'occuper des postes de responsabilité au sein de différentes rédactions.
Pour y arriver, elle a fait savoir que l'ONG possède plusieurs plans d'actions. Il s'agit, entre autres, d'organiser des formations en faveur des jeunes journalistes, dans le but de renforcer les capacités de ces dernières.
Elle a affirmé que l'Ifasic est juste la première étape de cette campagne qui va bien évidemment se poursuivre dans d'autres écoles de journalisme à Kinshasa ainsi que dans le reste de la République pour permettre aux femmes d'acquérir des compétences considérables pour l'exercice de ce métier aussi noble.
Elle a également affirmé que des programmes des mentorats seront organisés afin de permettre aux journalistes professionnels d'aider les jeunes d'avancer parfaitement et avec conscience dans la profession.
Pour elle, toutes les femmes qui font l'école du journalisme doivent être formées, afin de donner le meilleur d'elles-mêmes dans chaque média où elles auront à exercer.
Elle a par ailleurs assuré que toutes les jeunes femmes qui exercent dans une école des journalismes sont d'office celles avec qui la structure va travailler. Voilà pourquoi elle a appelé les jeunes journalistes à adhérer massivement dans l'organisation afin de profiter des connaissances supplémentaires du métier de journaliste. Elle a néanmoins fait savoir que l'adhésion est actuellement gratuite et libre.