Congo-Kinshasa: Emoluments des Députés nationaux - La DYSOC de Lisanga Bonganga appelle à une marche pacifique de protestation

"Alors que le scandale embrase la polémique au sein de l'opinion publique, la DYSOC est abasourdie par le silence glacial et assourdissant affiché par le citoyen MBOSO et son Bureau de l'Union dite Sacrée de la Nation, qui n'ont pas daigné dire la vérité à l'opinion quant à ce, par peur sans nul doute, de subir l'humiliation, devant conduire à leur démission telle qu'exigée par le peuple congolais ", constate DYSOC de Lisanga Bonganga sur ce dossier dénoncé en premier par Martin Fayulu. " La DYSOC considère que ces émoluments forts excessifs alloués par le pouvoir de l'Union dite Sacrée de la Nation, au point de faire dire au Président de la République qu'il ne connait pas son salaire, correspondent en réalité à une corruption à peine voilée, aux fins de pousser les Députés de l'Union dite Sacrée de la Nation de voter des lois iniques et faire en sorte que le Gouvernement échappe à toute motion de censure initiée par l'Assemblée Nationale ", tranche Lisanga Bonganga dans sa déclaration de 6 septembre 2022.Ci-dessous, la déclaration intégrale de la DYSOC.

1. La DYSOC constate qu'une polémique s'enfle autour des émoluments des Députés Nationaux qui s'élèvent à 21.000 USD par mois, par Député, depuis janvier 2022.

Autrement dit, sous le régime de l'Union dite Sacrée de la Nation, les 500 Députés que compose l'Assemblée Nationale coutent à la République 10.500.000 USD par mois soit 126 millions de USD par an c'est-à-dire 21 milliards de FC par mois, soit enfin 252 milliards de FC par an. Et la DYSOC s'interroge quel gâchis pour la République, avec la gestion prédatrice de l'Union dite Sacrée de la Nation.

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2. La DYSOC se félicite de la courageuse dénonciation faite par le Président Martin FAYULU MADIDI, qui, le premier a fustigé le scandale de la gouvernance calamiteuse de l'Union dite Sacrée de la Nation.

3. Alors que le scandale embrase la polémique au sein de l'opinion publique, la DYSOC est abasourdie par le silence glacial et assourdissant affiché par le citoyen MBOSO et son Bureau de l'Union dite Sacrée de la Nation, qui n'ont pas daigné dire la vérité à l'opinion quant à ce, par peur sans nul doute, de subir l'humiliation, devant conduire à leur démission telle qu'exigée par le peuple congolais.

4. Pour la DYSOC, cette crise autour des émoluments indus, octroyés par le régime de l'Union dite Sacrée de la Nation, aux Députés Nationaux et non aux Sénateurs, est non seulement le résultat éhonté de la parodie d'élections de 2018 et du changement frauduleux de la majorité Parlementaire en cours de mandat, mais aussi, en ajoute aux crises politique, sécuritaire et électorale qui sévissent dans notre pays depuis l'avènement négocié de Monsieur Félix TSHISEKEDI au pouvoir.

5. La DYSOC considère que ces émoluments forts excessifs alloués par le pouvoir de l'Union dite Sacrée de la Nation, au point de faire dire au Président de la République qu'il ne connait pas son salaire, correspondent en réalité à une corruption à peine voilée, aux fins de pousser les Députés de l'Union dite Sacrée de la Nation de voter des lois iniques et faire en sorte que le Gouvernement échappe à toute motion de censure initiée par l'Assemblée Nationale.

6. Plus grave, le régime de l'Union dite Sacrée de la Nation distribue des primes aux Députés de manière discriminatoire, en privilégiant d'abord ceux de l'Union Sacrée.

7. La DYSOC estime que le Parlement de l'Union dite Sacrée de la Nation, autorité budgétaire, devrait d'abord et avant tout, penser à l'augmentation des rémunérations des Magistrats, des militaires, des policiers, des Enseignants, des Professeurs d'Universités, des Médecins, des Infirmiers, des Fonctionnaires et Agents de carrière des services publics de l'Etat, qui perçoivent des salaires dérisoires voire inhumains.

8. De ce qui précède, la DYSOC propose à toutes les Forces Sociales et Politiques de la Nation, à se convenir sur une journée de marche pacifique vers le Palais du Peuple et d'un sit-in inarretable en ce lieu, pour exiger la justice sociale et salariale pour tous.

" A LUTA CONTINUA VICTORIA A CERTA " " LA LUTTE CONTINUE LA VICTOIRE ESTCERTAINE "

" ON PEUT TOUT NOUS EMPECHER SAUF NOUS INTERDIRE DE REFLECHIR "

 

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