Étrange phénomène. En une semaine, deux baleines ont été retrouvées mortes sur deux plages différentes, en un même jour, vendredi dernier. Une baleine a été retrouvée échouée sur la plage de Grand Pavois à Mahajanga, la matinée de vendredi, et elle a ensuite été enterrée. Et l'après-midi de ce même jour, un baleineau était échoué sur la plage de Ramena à Antsiranana, puis il a été brûlé le lendemain pour prévenir une intoxication alimentaire par sa consommation. Une source auprès du ministère de la Pêche et de l'économie bleue a déclaré: "Cette année, plus de dix baleines échouées ont été enregistrées. Ces cas d'échouage ont été enregistrés dans les régions Diana, Sava, Analanjirofo, Atsinanana, Fitovinany, Anosy, Menabe, Atsimo-Andrefana et Boeny. Pa rapport à l'année dernière, on peut dire que ces cas sont plus nombreux".
La cause de ce phénomène ne sera identifiée qu'après une étude scientifique. "C'est un phénomène étrange, mais on peut dire qu'il existe au niveau mondial, car les cas d'échouage de baleines ne sont pas uniquement répertoriés à Madagascar, mais on en trouve aussi en France, à La Réunion et en Indonésie", selon encore notre source auprès du ministère de la pêche.
Experts
Notre source a souligné que la raison de l'échouage des baleines n'est pas encore connue, mais le ministère travaille avec des chercheurs malgaches pour des enquêtes scientifiques. "Les baleines sont une espèce protégée et des études scientifiques doivent être effectuées d'urgence pour connaître les raisons de ces échouages afin de prévenir la disparition de ces mammifères marins suite à la recrudescence des échouages. Après le cas de Mahajanga, des chercheurs ont été envoyés sur place pour mener une enquête avec le personnel du ministère.
Ces chercheurs ont déjà effectué des prélèvements sur la baleine morte et ils présenteront les résultats de leurs études d'ici peu. Nous ne pouvons communiquer les causes de ce phénomène qu'après une sérieuse étude scientifique", a toujours expliqué notre source.
De plus, des experts en mammifères de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) seront attendus à Madagascar pour aider les chercheurs malgaches à découvrir les causes de ce phénomène.