Comme l'a annoncé le ministre des hydrocarbures Didier Budimbu lors de sa dernière sortie médiatique, le premier bateau a accosté samedi 10 septembre dernier au port de Boma, dans le Kongo-Central. A son bord, 9000 tonnes métriques d'essence pour servir la population congolaise en général, en difficulté de ravitaillement.
Ce bateau-citerne qui vient d'accoster est un plan de ravitaillement mis en place par le gouvernement de la République, par l'entremise de son ministère des hydrocarbures pour desservir la population qui a vécu près d'une semaine de difficulté de carburant.
Normalement, le tanker devrait arriver au cours des semaines passées mais a connu quelques problèmes en cours de trajet vers le sol congolais, affirmait le ministre Budimbu mercredi 7 septembre récent.
Les récalcitrants
A Kinshasa, les longues files d'attente devant les stations-service ont numériquement baissé, les conditions de ravitaillement de carburant redeviennent à la normale. Mais malgré cette facilité d'accès et du ravitaillement de carburant, il s'observe dans certains coins de la capitale, une augmentation du prix de transports en commun, qui varie d'un bus à un autre.
Et ce, même après la mise en garde faite par le commissaire provincial de la police nationale congolaise, le général Sylvano Kasongo, qui menace de subir la rigueur de la loi à tout conducteur du bus, taxi bus ou autre moyen de transport qui oserait augmenter le prix de transport en violation des textes.