Madagascar: Revendications des îles éparses - Réunion reportée en octobre

Certains participants au premier tour des négociations, en novembre 2019, verront leurs places occupées par d'autres. À en croire le ministre des Affaires étrangères, Richard Randriamandrato, une recomposition des membres de la délégation malgache qui va alors faire le déplacement en France est en vue. Le 18 novembre 2019, le premier ministre, Christian Ntsay est à la tête d'une délégation composée entre autres, de l'éminent professeur Raymond Ranjeva, du secrétaire général du ministère de la Défense nationale, Louis Antoine de Padoue Ranaivoseheno, du directeur général de l'Agence portuaire maritime et fluviale, Jean Edmond Randrianantenaina, et de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Liva Tehindrazanarivelo. Qui d'entre eux va perdre sa place ?

Le chef de la diplomatie malgache reste toutefois très discret sur la question. L'identité des personnes composant la nouvelle équipe qui va affronter le camp français dans le cadre des négociations des îles éparses n'a pas encore été dévoilée.

Calendrier.Du sang neuf est attendu pour donner davantage de fraîcheur aux négociations avec les autorités françaises sur la gestion des îles éparses. Car la reprise est déjà sur les rails, rassure-t-on. Mais le rendez-vous du second tour des pourparlers n'aura lieu qu'au mois suivant celui de la rentrée. En effet, la date de septembre, qui a circulé depuis quelques mois pour tenir la rencontre à Paris, est oubliée. Un " projet de calendrier " est déjà dans les tuyaux et " la date sera fixée en octobre " a déclaré hier le chef de la diplomatie, Richard Randriamandrato, qui a signalé, au passage, un entretien qu'il a eu la semaine dernière avec l'ambassadeur français concernant cette question.

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Projet commun. La deuxième réunion de la commission mixte franco-malgache sur les îles éparses offre, une nouvelle fois, au gouvernement malgache une opportunité d'avancer dans son projet de revendication de ces îles. Sur ce, " le cap est maintenu " a affirmé le ministre des Affaires étrangères. Il s'agit de " définir à qui reviendra la souveraineté sur ces îles ", souligne-t-il. Cette position adoptée de la partie malgache remet en cause la ligne française qui ne compte jusqu'à présent pas lâcher sur ce terrain. Madagascar espère alors, à l'occasion de cette deuxième partie des négociations " faire converger les points de vue " avec ceux de la France sur cette épineuse question de souveraineté. Si la réunion n'accouche pas d'une souris, la prochaine étape, selon toujours Richard Randriamandrato, consistera à " identifier des projets communs qui seront à mettre en œuvre au niveau de ces zones ", avance-t-il.

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