Afrique: Equipe de Tunisie | Le capitaine blessé Msakni - un ouf de soulagement !

15 Septembre 2022

Blessé lors d'un match de championnat mardi, on a craint que le capitaine de l'équipe de Tunisie ne soit touché aux ligaments croisés du genou. Rien de tel selon le diagnostic effectué hier à Tunis. La terrible nouvelle est tombée mardi soir, quelques heures à peine après l'annonce de la liste de Jalel Kadri : Youssef Msakni s'est blessé au cours du match comptant pour la 7e journée du championnat qatari, opposant son équipe Al Arabi à Umm Salal. Msakni a dû quitter le terrain à la 68' de jeu. On a craint que le capitaine de l'équipe de Tunisie ne soit touché aux ligaments croisés du genou.

Arrivé, hier à Tunis, Youssef Msakni a subi une IRM dans une clinique de la capitale. Le diagnostic est tombé : le capitaine de l'équipe de Tunisie ne souffre pas de ligaments croisés. Pour rappel, l'enfant prodige du football tunisien avant raté l'édition russe de la Coupe du monde en 2018. A l'époque, il jouait toujours au Qatar, mais portait le maillot d'Al Duhail. Blessé en cours du match, il avait insisté pour continuer à jouer contre l'avis de son entraîneur de club de l'époque, Djamel Belmadi. Résultat des courses : une blessure aggravée entraînant un forfait pour le Mondial russe. On comprend dès lors l'inquiétude quand la chaîne qatarie Al Kass a émis l'hypothèse, mardi soir, d'une éventuelle blessure aux ligaments croisés.

Durant le stage de l'équipe de Tunisie qui débute aujourd'hui et qui se prolonge jusqu'au 27 courant, Msakni sera suivi par le staff médical de la sélection. En attendant d'autres éclaircissements pour connaître la nature de sa blessure.

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Des choix controversés !

A chaque fois qu'un sélectionneur national annonce une liste de joueurs, les critiques fusent de partout. Jalel Kadri n'en fait pas exception et ce n'est pas sa liste annoncée mardi qui fait l'unanimité. Et s'il y a un choix qui a fait couler beaucoup d'encore, c'est la non-convocation de Wajdi Kechrida.

Le sélectionneur national a été, d'ailleurs, interpellé sur la question et a livré son point de vue : " Wajdi Kechrida a joué deux matches. Nous sommes ravis qu'il soit de nouveau compétitif et qu'il ait retrouvé le chemin des filets. J'ai parlé avec lui. Il est très motivé et reste une valeur sûre. Mais soyons honnêtes : Dräger est plus compétitif et son apport à la sélection lors des fois précédentes a fait que le choix soit porté sur lui. Hamza Mathltouthi est en train de confirmer et sort une fin de saison exceptionnelle avec Zamalek. Il est titulaire dans les 13 derniers matches et il est surtout performant. Je veux bien convoquer Kechrida, mais si je l'avais fait, n'aurais-je fait de l'ombre à Dräger et Mathltouthi ? "

La réponse du sélectionneur national est on ne peut plus claire. Jalel Kadri assume ses choix. Il privilégie Dräger et Mathlouthi. A ses yeux, ils ont une meilleure présence sur le terrain, voire plus performants même s'il reconnaît que Kechrida est en train de faire du bon travail aussi. Mais, le football est ainsi fait. Il ne suffit pas d'être bon pour taper dans l'œil du sélectionneur national. En même temps, Kadri doit assumer la responsabilité de ses choix et accepter les critiques.

Car s'il est persuadé que Kechrida n'est pas assez performant, (lui qui revient de blessure contractée à la fin de la saison écoulée et qui l'a éloigné des terrains du 9 avril au 8 mai derniers), certains observateurs estiment que le motif de la non-convocation est le manque de compétitivité lié au fait qu'il revient de blessure. Ce raisonnement aurait dû s'appliquer aussi à Ghailane Chaâlali. Le milieu de terrain " sang et or " s'est blessé aussi en fin d'exercice, contre le CSS et a dû arrêter sa saison avant-terme, sachant que lui, contrairement à Kechrida, n'est pas encore compétitif. Eh oui, les choix d'un sélectionneur national créent forcément des susceptibilités sur fond d'appartenance de clubs.

Une chose est sûre, Wajdi Kechrida n'a pas été convoqué car qu'il n'entre pas tout simplement dans les plans de jeu de Jalel Kadri qui lui préfère Dräger et Mathlouthi. Quant à Chaâlali, il fait partie des plans de jeu du sélectionneur national. C'est aussi simple que cela.

Embouteillage à gauche...

Ce qu'on reproche aussi au sélectionneur national aussi, c'est d'avoir convoqué trop d'excentrés et latéraux gauches. Mortadha Ben Ouannès, Wahbi Khazri, Naïm Sliti, Seifeddine Jaziri et Ali Maaloul : tout ce monde a tendance à basculer sur le couloir gauche que ce soit en phase offensive ou défensive. Cela peut créer forcément de l'embouteillage à gauche, alors que sur le couloir opposé, il n'y a pas assez de monde. Comme quoi, il y a de la place pour Kechrida dans cette liste des 29 joueurs.

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