La Cour de Cassation a renvoyé la suite du procès qui oppose l'ex premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund et le ministère public au lundi 17 octobre 2022.
Alors qu'il devrait avoir lieu lundi 12 septembre 2022, l'accusé ne s'est pas présenté dans la salle d'audience. Selon ses avocats, la santé de leur client ne permettait pas à ce qu'il soit présent physiquement sur le lieu.
Le président de l'Alliance pour le changement (ACh) ne s'est pas rendu à la salle d'audience de la cour de cassation, où il était attendu pour le deuxième jour de la poursuite de l'audience, et a été représenté par ses avocats. Suite à cette nouvelle de la maladie, la cour a décidé de repousser la date de la prochaine audition. "Sur base du rapport du médecin, la cour a estimé de renvoyer l'affaire au 17 octobre", a confirmé Me Henriette Bongwalanga, membre du collectif des avocats de Jean-Marc Kabund.
Assigné à résidence surveillée depuis le mois dernier, le député national Jean-Marc Kabund A Kabund séjourne encore dans les locaux de la prison centrale de Makala, malgré cette décision de la chambre du conseil de la cour de cassation. Selon le parquet général près la cour de cassation, il n'est pas question du refus de l'exécution de la décision de la chambre du conseil. A l'en croire, une requête était introduite au gouvernement de la République, à travers le ministère de l'intérieur afin de trouver un autre domicile que celui de l'accusé car, affirmait le parquet : " Jean-Marc Kabund héberge des miliciens dans son domicile de Kingabwa, à Limete ".
L'ancien président de l'Union pour la démocratie et le progrès social est accusé d'avoir tenu "des propos injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l'honneur dû aux institution publiques, et à la dignité du Chef de l'Etat lors de son tout premier discours sous les couleurs de l'opposition du régime en place, le 18 juillet dernier. Fidel Songo