Facilitation de la mutation, possibilité pour un marchand d'avoir plusieurs box, de les vendre ou encore de les céder par lègue, le nouveau texte relatif à la gestion des marchés élaboré actuellement par la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) se voudrait être une réponse aux besoins et revendications des marchands si l'on s'en tient aux explications de Rija Randrianarisoa, directeur des marchés auprès de la ville des Milles. La retouche de l'arrêté municipal 669/15, en son article 40, interviendrait suite à la demande des acteurs, notamment des marchands d'après toujours les explications données par la Commune urbaine d'Antananarivo. Mais également pour faire face aux nouveaux contextes qui prévalent actuellement auprès des marchés de la capitale. Interdisant la mutation, le lègue ou la vente des box par les marchands, l'article en question sera changé de façon à faciliter l'accès aux box. "L'article 40 de l'arrêté municipal 669/15 interdit tout cela, on va faire en sorte que la version modifiée les autorise", précise Rija Randrianarisoa.
Conseil. La Commune urbaine d'Antananarivo semble accélérer l'amélioration de ce texte. "On est en pleine retouche en ce moment. Mais pour que ce texte prenne effet, il faut le faire passer au niveau du conseil municipal. Et là-dessus, on peut demander la tenue d'une session extraordinaire si le besoin se présente", nous a confié le directeur des marchés auprès de la CUA. Toujours dans le cadre de la gestion des marchés, ce responsable a fait part des avantages nés de l'initiative de "digitalisation" menée par la commune dans le domaine.
Outre la possibilité pour la CUA de disposer d'une base de données fiable sur les marchands, l'initiative constituerait un moyen efficace pour lutter contre la corruption. La digitalisation devrait également permettre de protéger les marchands contre les éventuelles fraudes ou usurpations en matière de paiement des tickets de marchés. Sur certains points de la gestion des marchés, la Commune urbaine d'Antananarivo affiche des avancées majeures. À quand la résolution de la problématique "marchands de rues et des trottoirs" ?
