À l'occasion de la Journée internationale de la démocratie, Transparency International-Initiative Madagascar (TI-MG) avec l'appui de l'UNCAC Coalition, a organisé hier, au Centre Arrupe Madagascar, sis à Faravohitra une conférence-débat ouverte au grand public sur le thème, " Madagascar : la démocratie en question".
Lors de son intervention, la conseillère principale aux droits humains auprès du Coordonnateur régional résident des Nations-Unies, Sabine Lauber, a rappelé dans son discours d'ouverture les liens indéfectibles entre respect des droits humains et qualité de la démocratie. En outre, quatre panélistes représentant le ministère de la Justice, le ministère de la Communication et de la Culture, la société civile et l'Assemblée nationale ont partagé également leurs points de vue à l'assistance, et cela précédant la conférence-débat.
Stagnation. En plus de considérations générales sur la démocratie, le débat a surtout été axé sur la stagnation actuelle des processus d'adoption des lois sur l'accès à l'information à caractère public et de celle pour la protection des défenseurs humains et lanceurs d'alerte dans la Grande île. Deux textes qui constituent des piliers, à la fois du système démocratique et du respect des droits humains, et dont l'adoption a maintes fois été réclamée par la société civile et les Institutions internationales. TIM-MG a saisi l'occasion pour réitérer son plaidoyer auprès des représentants d'institutions présents, afin que ces deux textes soient inscrits à l'ordre du jour de la session parlementaire d'octobre.