Congo-Brazzaville: Bénite Ashley Mouko - " J'aimerais révolutionner le cinéma congolais "

interview

Dans le but de se faire connaître au public africain en général et congolais en particulier, la jeune cinéaste de nationalité congolaise, Bénite Ashley Mouko, entend projeter, le 18 septembre à Brazzaville, au Centre culturel Zola (CCZ), sa première production cinématographique intitulée " Idourou ". Sa passion et ses rêves, elle nous les dévoile dans cet entretien.

Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Peut-on connaître ce qui est évoqué dans votre série " Idourou " ?

Benite Ashley Mouko (B.A.M.) : Leïla, aînée d'une famille de plusieurs enfants, comme dans plusieurs familles congolaises, a une forte personnalité et est très protectrice. Elle perd la vie de façon mystérieuse. Toute la famille est abasourdie par sa disparition prématurée. Enfants, frères, sœurs, amis et connaissances sont inconsolables. Pour ses proches, sa disparition est une perte énorme. Christy et Julia, deux de ses sœurs, décident de prendre l'affaire en main. Elles sont prêtes à tout pour connaître les raisons de la disparition de leur sœur.

L.D.B.C. : Quel est le but de ce film qui se fonde sur les us et coutumes congolaises ?

B.A.M. : Le but de cette œuvre est de partager une histoire et de véhiculer un message purement africain. En plus, je l'ai produit en espérant non seulement mettre en avant le cinéma congolais, mais aussi et surtout d'essayer de le révolutionner.

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L.D.B.C. : Votre parcours cinématographique avant d'arriver à cette œuvre ?

B.A.M. : J'ai commencé ma carrière d'actrice en novembre 2017 dans le feuilleton "Hucolu", au côté de Teddy Boy. Ensuite, entre 2018 et 2019, j'ai pris part à divers projets. Mais ceux-ci n'ont malheureusement pas vu le jour. Et cette année, j'ai décidé de tracer mon propre chemin en produisant la série "Idourou".

L.D.B.C. : Qu'est-ce qui vous a conduit dans le monde du cinéma ?

B.A.M. : Pour moi, le cinéma est une passion. C'est le seul métier qui me donne la possibilité d'expérimenter n'importe quel domaine de la vie. J'ai la possibilité de devenir tout ce que je veux. Je pourrai incarner différents personnages de ma vraie personne.

L.D.B.C. : Un souhait ?

B.A.M. : Je demande aux autorités et à toutes les personnes qui aiment le cinéma de nous soutenir. Le talent y est ! Malheureusement, nous sommes abandonnés à notre triste sort. Peu importe le degré de fertilité d'un sol, il a besoin d'être arrosé. A cet effet, je souhaite que les autorités, en particulier le ministère de la Culture, nous viennent en aide.

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