Des agriculteurs ont découvert, jeudi 15 septembre, cinq corps en putréfaction au site minier de Mandje dans le terriroire de Mambasa (Ituri).

Des sources locales accusent les ADF et leurs alliés Maï-Maï d'avoir tué ces victimes lors de leur dernière incursion qui remonte à une semaine dans la zone.

Selon les mêmes sources, quatre de ces corps n'ont pas été identifiés à cause de leur état avancé de décomposition.

La Nouvelle société civile locale affirme que 13 corps de personnes tuées par ces rebelles sont déjà ramassés dans plusieurs entités de la chefferie de Babila Babombi.

Le président de cette structure, John Vuleveryo a demandé aux services de sécurité d'organiser une fouille systématique dans les zones de combats pour retrouver d'autres corps.

" C'est dans ce sens que nous sollicitons des autorités de pouvoir multiplier la fouille des rebelles partout où ils se trouvent dans la région. Ils ne sont pas très loin, ils sont d'ailleurs en train d'être appréhendés dans différentes forêts autour de Mayuwano et Bango ", a recommandé cet activiste des droits de l'homme.

Contacté par Radio Okapi, l'administrateur du territoire de Mambasa indique que l'armée a renforcé ses patrouilles de combat dans la zone pour mettre fin à l'activisme de l'ADF.

Mais, la situation sécuritaire reste précaire dans le territoire de Mambasa à tel enseigne que l'axe Mambasa-Komanda et l'axe Mambasa-Beni sont vidés de leurs habitants.