Angola: Production de blé inférieure à 50% de la capacité installée du pays

Luanda — L'Angola a une production de blé inférieure à 50% de la capacité installée, en raison de l'excès de farine de blé importée, a déclaré ce vendredi, à Luanda, le président de l'Association des producteurs de farine de blé d'Angola (AFPTA), César Rasgado.

S'exprimant à la presse, en marge de la consultation des principaux opérateurs d'importation et de distribution alimentaire, promue par la Banque Nationale d'Angola (BNA), il a indiqué que le pays disposait d'une capacité installée pouvant produire jusqu'à 1 000 tonnes de farine de blé par an.

Selon lui, les données indiquent que la consommation de farine de blé est d'environ 800 000 tonnes.

César Rasgado a affirmé qu'en termes de prévision, il était prévu que d'ici 2025, ces besoins puissent atteindre 1 200 tonnes.

Il existe, a-t-il pointé, d'autres contraintes internationales qui affectent l'activité, à savoir l'augmentation du prix des matières premières qui a un impact sur le coût final.

"Cela compromet le parc industriel associé à la production de farine de blé, ainsi que les engagements pris auprès des institutions bancaires, car nous ne pourrons pas concurrencer la farine de blé qui continue d'être importée à grande échelle", a-t-il déploré.

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Le responsable a défendu la nécessité de protéger les producteurs nationaux, en raison des bénéfices que l'industrie de production locale apporte au pays.

Depuis mars de cette année, la production de farine de blé dans le pays est focalisée sur le blé en grain cultivé en Angola, plus précisément dans la ferme Vinevala, située dans la municipalité de Chinguar, province de Bié.

Pour concrétiser ce projet, des représentants de l'Association angolaise des producteurs de farine de blé (AFPTA) et de la ferme Hernesto & Filhos ont signé un protocole d'accord visant à encourager directement la culture et à soutenir l'évacuation de blé du champ vers les moulins associés.

L'objectif est de promouvoir la production nationale, mais aussi de réduire et remplacer progressivement l'importation de grains de blé, la principale matière première utilisée dans la transformation de la farine de blé, qui sert à faire du pain.

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