Fini les vacances parlementaires. Les Sénateurs ont repris le chemin du palais du peuple. L'ouverture de cette session ordinaire, essentiellement budgétaire, a eu lieu jeudi, 15 septembre 2022.
Dans son discours de circonstance,l'Honorable Modeste Bahati, Président de la Chambre haute du parlement, a ramassé tous les aspects de la vie nationale.
Au plan politique, il a insisté sur la nécessité de mettre en place des mécanismes d'encadrement, afin que le projet de développement de 145 territoires du pays ne souffre d'aucune entrave surtout, qu'il faudra éviter le détournement des fonds qui seront disponibilisés pour la mise à exécution de ce dernier.
Sur le plan économique, l'Honorable Bahati a souligné qu'il est question ici de rappeler que la situation économique du pays reste marquée par des faits de guerre notamment, celle de l'Ukraine contre la Russie qui choc d'une certaine manière notre économie. Les impacts en sont multiples dont la hausse du prix de carburant, la hausse des prix des produits essentiels et le coût de transport,... d'où le lieu d'encourager l'application des recommandations de la Banque Centrale qui consistent à stimuler les secteurs productifs, suivre l'impact de la guerre en Ukraine sur l'économie du pays, engager des mesures pour lutter contre l'inflation pour amortir l'augmentation du prix du pétrole,... "
Sur le plan social, Modeste Bahati appelle le gouvernement à fournir beaucoup d'efforts pour améliorer le vécu quotidien de la population, particulièrement des agents de l'Etat.
Réagissant aux discours des présidents de deux chambres du parlement, l'honorable Paulin Odiane a soutenu que "La République démocratique du Congo est, comme nous le savons tous, dans un état déplorable. D'un côté, nous avons les guerres qui ne prennent pas fin alors qu'il y a des ministres dans chaque secteur. La population attend mieux que ce que l'on vient d'entendre ici comme discours. Ils n'attendent pas de nous une supplication adressée au Gouvernement, mais une prise en compte de l'état actuel du pays et un passage à l'action. Nous avons besoin d'un gouvernement qui prend des dispositions pour régler les maux dont souffre notre pays depuis bien longtemps".