Congo-Brazzaville: Compétitions africaines - L'AS Otohô éliminée de la Ligue des champions

L'équipe championne du Congo a été tenue en échec 0-0, le 18 septembre au stade Alphonse-Massamba-Débat, par le club sud-africain de Cape Town City FC, en match retour du premier tour préliminaire de la Ligue africaine des champions.

Battue à l'aller 0-2, l'AS Otohô quitte prématurément la compétition le moral dans les chaussettes. Elle ne disputera pas cette saison le deuxième tour de la Ligue des champions et ne sera pas non plus reversée comme l'an dernier à la Coupe africaine de la Confédération.

Le miracle tant espéré ne s'est pas produit à domicile. La marche était trop haute pour elle qui devait marquer trois fois sans en encaisser. Si le représentant congolais peut s'estimer heureux d'avoir évité un deuxième revers, il aura par contre des regrets à nourrir quant à deux énormes opportunités à remonter le handicap de deux buts. Roland Okouri, bien lancé, a gâché une énorme opportunité à la 24e mn quand il s'est présenté seul face au gardien de Cape Town City. Darren Keet a sorti un arrêt de grande classe sur sa frappe. C'était le tournant du match.

Le penalty manqué dans les ultimes minutes du temps additionnel par Deldi Goyi, consécutif à une faute de main dans la surface de réparation, symbolisait toutes les difficultés des attaquants de l'AS Otohô à emballer la rencontre. Puisque le tireur n'a même pas réussi à cadrer sa frappe. " On a l'impression qu'on peut jouer trois heures sans marquer. Même un penalty, on ne marque pas. Dans ce type de scenario, il faut marquer en première période. Le tournant pour moi c'est à la 24e mn, le duel de Roland Okouri avec le gardien. S'il marquait, le match s'emballait. Mais quand vous ne marquez pas, c'est l'inverse. Le doute s'installe chez vous. Ce n'est pas le même match si on marque sur cette occasion", a commenté Julien Mette à la conférence de presse d'après match.

%

Son équipe aurait dû concéder une si lourde défaite si les attaquants sud -africains étaient plus inspirés. En deux ou trois touches, Cape Town City se rapprochait dangereusement des 18 m de l'AS Otohô. Sur une frappe contrée, Pavhel Ndzila, pourtant battu, a été sauvé par sa barre transversale à la 41e mn. Le portier de l'AS Otohô a du s'employer à deux reprises, surtout sur la frappe de Jordan Bender, pour garder son équipe en vie dans le dernier quart d'heure. L'équipe congolaise regrettera, sans nul doute, les deux buts encaissés sur des erreurs individuelles au match aller. Julien Mette, qui a déploré le manque du temps de préparation conséquente, a reconnu que la logique est malheureusement respectée.

" C'est une équipe qui s'est qualifiée à l'issue d'un championnat largement supérieur au championnat congolais. Il faut que tout le monde travaille pour rattraper le retard. Il nous a manqué du temps, cela fait trois semaines que je suis là. Pas assez de temps pour travailler. Quand nous les avons affrontés au match aller, nous n'avions pas fini notre mercato. Nous sommes dans un nouveau cycle, nouveau coach, nouveaux joueurs. Nous avons perdu six ou sept joueurs qui étaient titulaires l'an dernier dans les matches de poules CAF ", a- t-il expliqué.

Désormais, tous les espoirs des Congolais reposent sur les Diables noirs, exemptés du premier tour préliminaire, et qui doivent rencontrer les Mozambicains de Ferroviaro en mi-octobre, au second tour préliminaire.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.