Les usagers de la Jirama ont fini par se résigner à vivre avec les délestages. Les promesses réitérées d'une amélioration de la situation ont permis à ces derniers de rester stoïques et de ne pas se révolter contre le sort qui leur est fait. Six mois après les réparations des transformateurs d'Andekaleka, le gap du REI d'Antananarivo est toujours conséquent. Les responsables de la compagnie affirment qu'ils doivent toujours procéder à des délestages tournants.
Des délestages deplus en plus pénibles
Ces derniers jours, cependant, les consommateurs ont eu droit à des coupures d'électricité qui sortent de l'ordinaire. Ces derniers n'en peuvent plus de subir ces longues périodes de " disette électrique ". Beaucoup d'entre eux expriment leur frustration à haute voix et demandent des comptes à ceux qui dirigent cette entreprise.
Le programme de redressement de la Jirama a été exposé à maintes reprises. Des stratégies ont été définies, mais elles n'ont pas été appliquées. Les consommateurs ont reçu beaucoup d'explications et, malgré un doute raisonnable, ont fini par se dire qu'il faut patienter et voir venir. Ils ont attendu après les promesses faites. La fin des délestages était annoncée pour le mois de juin, mais cela n'a pas eu lieu.
Les usagers ont fait contre mauvaise fortune bon cœur. Ils ont fini par admettre qu'ils allaient supporter longtemps encore les désagréments des coupures d'électricité, mais aussi voir leur alimentation en eau connaître le même sort. La vétusté des infrastructures explique cette défaillance, mais il avait été question auparavant d'un plan d'investissement pour leur rénovation.
On reparle aujourd'hui de l'utilisation des huiles lourdes de Tsimiroro pour les usines de production d'électricité, mais le projet envisagé ne semble pas avancer, comme d'habitude, il existe des blocages au niveau de la réalisation. La Jirama n'est pas encore arrivée au bout du tunnel dans lequel il s'est engagé.