Quelques habitants vivant le long de la rivière Djoué ont exprimé, le 20 septembre à Brazzaville, leur préoccupation face à la prolifération des moucherons piqueurs autrement appelés " fourous ", responsables de plusieurs maladies dont la cécité qui est une perte de vision brutale ou progressive.

" Le phénomène ne s'observe pas que chez nous ici au Djoué. Avant, j'habitais à Mikalou le long de la rivière Tsiémé et, là-bas également, le constat était le même. Ces moucherons, après avoir piqué et inoculé leur venin, laissent une substance qui fait apparaître des traces rouges violacées sur la peau, accompagnées des démangeaisons ", a laissé entendre un riverain du Djoué..

Ces habitants, tout en appelant à l'intervention des pouvoirs publics, ont signifié que depuis l'arrêt des campagnes de désinfection jadis pratiquées par les services d'hygiène dans nos villes, on observe de plus en plus une multiplication de ces insectes dont le mode de reproduction est rapide à cause des immondices laissées aux abords de ces rivières par des inciviques. Les mêmes riverains notent aujourd'hui que de nombreux habitants longeant cette rivière accusent des problèmes de vue.

Rappelons que le 10 août dernier, à la chambre haute du Parlement, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, avait laissé entendre que le gouvernement va prendre des mesures efficaces pour s'attaquer à cette question.