Congo-Kinshasa: Alerte aux autorités urbaines,Kinshasa - Le phénomène enfant de la rue dans les oubliettes ?

La République Démocratique du Congo se plonge peu à peu dans une insécurité due au déploiement de certains jeunes sans emploi dont l'objectif reste la survie à tout prix. Cette problématique hante le pays, particulièrement la ville de Kinshasa.

La capitale compte à ce jour un nombre très élevé des SDF (sans domicile fixe) connu sous le pseudo cheguéen patois kinois. La plupart de ces enfants sont généralement jeunes, abandonnés à leur sort sur les rues de la ville.

Certains dans la rue prennent le courage de mendier pour avoir de quoi se nourrir et les autres par colère, selon certains, et par vengeance, selon d'autres, se livrent à des actes affligeants pour survivre. Ils se livrent au vol des sacs, bijoux, téléphones et bien d'autres objets de valeur.

"J'ai un papa et une maman qui ne sont pas en mesure de me prendre en charge, mon papa travaillais au chemin de fer qui, aujourd'hui, n'est plus fonctionnel, ma maman se balade ça et là pour pouvoir nous trouver de la nourriture, je me retrouve souvent dans la rue pour mendier mais lorsque j'ai l'occasion de voler un objet que je peux revendre je le fait même si c'est contre mes convictions. Certaines personnes me demandent d'aller à l'école vu la gratuité, mais je n'ai ni sac, ni uniforme, encore moins une chaussure pour y aller. Quand mon papa avait trouvé un petit job, l'année dernière, je partais à l'école. Ce qui fait que je suis en 5ème primaire, mais depuis qu'il se démène pour trouver un travail sans suite favorable, je suis obligé de me retrouver dans la rue", se plaint un enfant de la rue.

C'est donc avec regret que ceux-ci demandent au gouvernement d'améliorer la vie sociale de la population et aussi de créer de l'emploi pour que les jeunes reprennent les habitudes romaines et catholiques.

Il sied de rappeler que la session de septembre du parlement se penche aussi dans la perspective de l'amélioration des conditions de vie de la population. C'est peut-être par-là la solution.

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