Le ministère de l'Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l'Alphabétisation demande aux enseignants finalistes des écoles de formations de déposer les dossiers en vue d'un enrôlement en qualité d'enseignants volontaires, au titre de l'année 2022-2023, indique un communiqué rendu public le 19 septembre à Brazzaville, signé de Régine Tchicaya-Oboa, la directrice de cabinet.

Les enseignants finalistes des écoles de formations concernés ne sont autres que ceux de l'Ecole nationale des instituteurs, le Collège d'enseignement technique féminin, l'Ecole nationale des beaux-arts.

Cet enrôlement obéit, sans nul doute, à la nécessité de combler le déficit du personnel enseignant. Une réalité qui fait que dans certaines localités de l'arrière-pays un enseignant puisse dispenser les cours dans deux classes différentes au même moment. Il se trouve donc inefficace et les apprentissages sont biaisés dans ce cas de figure.

Ce qui est sûr, ces enseignants volontaires n'auront pas le même statut durant toute leur carrière. Ils finiront par être recrutés dans la Fonction publique. C'est le cas des autres enseignants finalistes des écoles de formations ayant signé un protocole d'accord avec le gouvernement, le 27 septembre 2018.

Actuellement, ils sont repartis dans les écoles à travers le pays, leur recrutement se fait progressivement, selon les quotas, même si cela peut prendre du temps en fonction des ressources et de la procédure d'approbation.