Faisant du buzz ce jour sur les réseaux sociaux, des vidéos filmées en caméra cachée démontrent une négociation infâme entre le conseiller stratégique du chef de l'Etat, Vidiye Tshimanga, qui offre un accès aux mines du pays en échange d'une commission.
Ces images frisquets, ont suscité des réactions de par-ci par-là dans le chef des congolais. Quand bien même qu'il s'en est défendu, prétendant avoir voulu piéger ses interlocuteurs, il est resté aux yeux des congolais le mauvais garçon. Dans l'interview accordée aux fins limiers du journal la Prospérité, l'un des cadres du parti, Alliance des Nationalistes pour la Démocratie et l'Emergence du Congo (ANADEC), Marie Wapela Bilolo est revenue sur ces faits condamnant l'acte poser par le conseiller du chef de l'Etat. D'après elle, Vidiye Tshimanga en sa qualité d'agent de l'Etat, il lié au code de bonne conduite, ce qui fait qu'il ne peut oser poser un pareil acte. Pour elle, sa démission est une fuite en avance et atteste sa collaboration à cette affaire indue.
"Avec le problème de Vidiye Tshimanga, moi je peux dire, lui en tant que conseiller en matière stratégique du chef de l'Etat, il est revêtu de la qualité de l'agent public de l'Etat. Alors, il est donc soumis au code de bonne conduite de tout agent de l'Etat. Il ne peut pas se comporter tel qu'il a fait avec légèreté pour négocier ses propres intérêts au détriment des intérêts de l'Etat " a-t-elle déplorée. Selon elle, Vidiye Tshimanga représente le chef de l'Etat dans certaines situations.
Ayant une connaissance acquise en droit, Marie Wapela a fait remarquer combien l'acte commis est pénal. "Alors, sur le plan de droit, il y'a trafic d'influence. Ce sont des faits pénaux, épuis il y'a eu tentative de concussion. La concussion c'est à dire, le fait d'exiger de l'argent pour rendre service en tant qu'agent public de l'Etat", a-t-elle fait remarquer, et d'ajouter, " Lui en sa qualité de conseiller en matière stratégique du chef de l'Etat, il ne peut pas faire ça! Il est tenu au code de bonne conduite. Alors sa démission est une fuite en avance. Sa atteste effectivement qu'il est dedans. Pour se disculper, alors, il présente sa démission", en est-elle persuadée.
À l'en croire, lorsqu'on examine cette démission, on verra qu'en réalité, que ladite démission n'est pas volontaire. " Donc, Vidiye Tshimanga a été forcé par les services, alors qu'il aurait du être révoquer, sanctionner par le chef de l'Etat lui-même", a-t-elle renchérit.
