Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, a présenté hier jeudi les efforts du gouvernement relativement au renforcement des capacités d'accueil des universités publiques de Côte d'Ivoire.
C'était dans le cadre du Gouv'Talk, un rendez-vous d'échanges mensuel initié par le Centre d'Information et de Communication gouvernementale (CICG) avec les membres du gouvernement, et retransmis en direct sur la page Facebook du gouvernement. " Depuis 2011, beaucoup d'efforts ont été faits en faveur du sous-secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique malgré quelques défis à relever.
Le gouvernement consacre 17,6 % du budget alloué aux programmes au sous-secteur. Ainsi l'Etat a procédé à la réhabilitation de toutes les universités existantes. Notamment, celles de Cocody d'Abobo-Adjamé et de Bouaké ", a déclaré le Pr. Adama Diawara. Il a également fait observer que certaines universités ont été ouvertes à Man, à San Pedro, ainsi que l'unité virtuelle. D'autres sont en construction, notamment, à Bondoukou.
En outre, la majeure partie des résidences universitaires ont été rénovées. Des cités sont également en construction à Korhogo avec une capacité de 2 400 lits et à Daloa avec 1 200 lits. " De nombreux restaurants ont ouvert leurs portes. Les restaurants des universités d'Abobo-Adjamé peuvent servir 10 000 plats par jour. Tout comme celui de Cocody ", a-t-il assuré.
Le ministre a également rappelé que des universités ont été également équipées en salles de laboratoires et de TP. " A Cocody, la réhabilitation de l'atelier du Génie mécanique a coûté plus 1,4 milliard de FCFA à l'Etat", a-t-il soutenu. Et pour mettre fin au phénomène des étudiants squatteurs, 103 étudiants de l'université d'Abobo-Adjamé sur 113 ont été logés à la cité de Williamsville et 20 sur 300 de l'université de Cocody ont été récemment logés dans les cités de Port-Bouët 1 et 2. Le processus se poursuit.
Tous ces efforts dénotent de la volonté affichée des autorités Ivoiriennes à engager des œuvres sociales en faveur des étudiants. Concernant la question du recrutement des enseignants dans le supérieur public, 660 postes budgétaires sont prévus en 2022 et 600 autres en 2023, contre 610 en 2021. Indiquant que " pour une moyenne de 450 enseignants recrutés par an, l'Etat dégage une enveloppe de 5 milliards de FCFA ". Il a exhorté les docteurs non encore recrutés au dialogue social. Adama Diawara a aussi évoqué les problématiques de la mise en œuvre du système LMD, de la réforme du BTS, de l'inadéquation formation-emploi, de l'obtention des bourses étrangères, etc.