Dans une année, Madagascar espère voir le taux de prévalence contraceptive moderne pour les femmes en union, augmenter à 60%. Cet objectif n'est pas, pour l'instant, à portée de main en dépit des légères améliorations, ces dernières années, en matière d'adoption d'une méthode de contraception moderne. Hier, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la contraception, Madagascar a enclenché la vitesse supérieure en procédant à la signature par la ministre de l'Economie et des Finances, le ministre de la Santé publique, et la présidente de la Fédération des mutuelles de santé " Miara-Miahy ", du country compact, un document témoignant de l'engagement du pays à assurer la disponibilité des produits de santé de la reproduction et de planification familiale (PF) sur tout le territoire national.
Huit mutuelles de santé. Avec la concrétisation du partenariat entre le ministère de la Santé et la fédération " Miara-Miahy ", l'accès aux produits de PF est appelé à être plus facile. Cette fédération nationale regroupe huit mutuelles de santé réparties dans 19 régions de Madagascar à savoir ADEFI-Santé ; AFAFI mutuelle de Santé ; AMS Ambositra ; Harena ; Mahavelona ; Mampita ; Tsiharofy et Vahatra. Chacune d'elles mène, au moyen des cotisations versées par ses adhérents, et dans l'intérêt de ces derniers et de leurs ayants droit, une action de prévoyance, de solidarité et d'entraide. Les mutuelles collaborent avec les formations sanitaires privées et publiques, pour assurer la protection financière des membres, et pour intégrer les services de santé en général, y compris la PF comme paquet de soins.
FP2030. Ces partenariats et initiatives entrent dans le cadre de la concrétisation de l'engagement que vient de renouveler Madagascar en faveur du partenariat mondial Family Planning 2030 (FP2030) pour améliorer l'accès à la PF. Un plan d'action a été élaboré afin d'assurer la concrétisation de cet engagement de haut niveau, dans lequel figure l'augmentation des ressources allouées au financement du programme PF et à la sécurisation des produits contraceptifs au niveau national, par la mobilisation de 5% du budget annuel d'achat des produits contraceptifs.