Ce serait l'effet de la pauvreté. L'hôpital Manara-penitra de Vondrozo a été la cible d'un acte de pillage alors que celui-ci n'était pas encore opérationnel. Cette infrastructure constitue pourtant l'ébauche du développement de ce district figurant parmi les districts plus isolés et oubliés des régimes qui se sont succédés. Informés de l'existence d'actes de vandalisme perpétré dans ce bâtiment, les gendarmes de la localité se sont rendus sur place pour constater les faits. Cela a permis de constater que des fenêtres avaient été volées et détruites. Au total, 12 portes et fenêtres ont disparu. Une enquête a été ouverte et le premier suspect était le gardien des lieux. Passant à la perquisition de son domicile, les forces de l'ordre y ont découvert trois fenêtres en aluminium et des vitres qui avaient été volées au bâtiment. Approfondissant l'enquête, les gendarmes sont tombés sur le fils du gardien. La perquisition de sa maison a permis de saisir trois autres vitres dérobées. Depuis, les arrestations s'en sont suivies. Cinq personnes ont été appréhendées, dont deux qui sont poursuivies pour recel d'objets volés. Placés en garde à vue auprès de la brigade de la gendarmerie de Vondrozo, ils devront être livrés au tribunal pour la suite de la procédure. Ce qui est lamentable dans ce cas, c'est d'entendre que le gardien lui-même était le cerveau de l'opération.