Deux déclarations au secours de la Jirama. Celle de Rindra Hasimbelo Rabarinirinariso, ministre de l'Économie et des finances et une autre venant d'Andry Ramaroson, ministre de l'Énergie et des hydrocarbures. La première a révélé que les " 500 milliards d'ariary de subvention de la Jirama, accordée par la loi de finances rectificative 2022, ont été déjà engloutis par le paiement des créanciers, l'achat du carburant et les coûts des réparations des pannes techniques ". Au départ, il a été convenu avec le Fonds monétaire international, FMI, que ces aides financières ne dépasseraient pas les 380 milliards d'ariary.
Mais la situation financière a de la Jirama a été telle qu'elle a nécessité une rallonge de 120 milliards d'ariary. Pour sa part, Andry Ramaroson, a réitéré le recours à la réquisition du carburant pour des raisons d'intérêt public. Des pétroliers ont émis des réserves pour livrer du fuel à la Jirama, eu égard à sa solvabilité plus que douteuse. Ces deux annonces ont été faites lors de la signature de l'appui sud-coréen d'un montant de 55 898 000 dollars pour le projet Printem qui va améliorer les transports d'électricité. Une contribution sud-coréenne scellée par l'ambassadeur Jo Songho à Antaninarenina avec Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison.
Dans la foulée, du côté de Vontovorona, le Président du conseil d'administration de la Jirama, Solo Andriamanampisoa, a fait savoir la construction prochaine d'une centrale thermique avec une puissance installée de 105 mégawatts à Ambohimanambola. Ce qui va servir les intérêts des abonnés de la Jirama sur le Réseau interconnecté d'Antananarivo, RIA, cible des délestages.