Après avoir passé six jours en détention à la suite du mandat d'arrêt provisoire que lui avait infligé le Parquet général près la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, au terme de son audition le 21 septembre dernier, l'ancien conseiller stratégique du président de la République bénéficie désormais d'une mise en liberté provisoire.

Il a, en effet, recouvré sa liberté depuis le 27 septembre, quittant ainsi le Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK) où il y était écroué. Les avocats de Vidiye Tshimanga qui ont bataillé ferme jusqu'à obtenir gain de cause, s'étaient opposés à la décision de la chambre du conseil du tribunal de paix de Kinshasa-Gombe qui tenait à maintenir l'ancien conseiller en prison, nonobstant les moyens de défense fournis, apprend-on des sources au faîte du dossier.

Qu'à cela ne tienne. Cependant, rien n'est pourtant acquis pour l'incriminé qui devra, malgré tout, continuer de comparaître en étant libre au parquet général près la cour d'appel de Kinshasa-Gombe qui poursuit son instruction sur la tentative de corruption et de trafic d'influence, faits qui lui sont reprochés en rapport avec ses conversations filmées avec des supposés investisseurs dans le secteur minier.

Notons que l'ancien conseiller stratégique à la présidence de la République est enquêté sur des faits constitutifs de prévention de corruption présumée après une vidéo le montrant en train de négocier des pourcentages de commission pour sa société Cobamin avec des pseudo-investisseurs dans le secteur minier. Malgré les éléments en sa charge, l'intéressé qui a d'ailleurs démissionné de son poste le 16 septembre dernier, continue à plaider non coupable faisant état d'une manipulation sordide dont il serait l'objet de la part des esprits malveillants et portés vers la nuisance. Pour ses proches, il s'agit ni plus ni moins que d'un " montage de toute pièce, œuvre des officines anti-Tshisekedi ". Dossier à suivre.