Congo-Brazzaville: A la découverte de... Rolf Divin Mahou ambitionne d'impacter positivement le close-combat

Fils biologique du directeur technique régional de l'Union africaine de close-combat, le Congolais Roland Francis Mahoungou, le jeune Rolf Divin Mercier Mahou trace parfaitement son parcours de close-man en remportant des médailles lors des différentes compétitions de la discipline. Modeste, sobre, discret mais très technique, Rolf est un athlète qui connaît ce qu'il veut dans les arts martiaux et se dit prêt à réaliser son rêve : être un grand pratiquant de close-combat tout en honorant le Congo à travers le monde.

Pensionnaire du mythique cercle sportif Funitan du centre de Gothai, Rolf Divin compte faire un parcours mieux que celui de son père qui est l'un des grands acteurs de ce sport en Afrique. Si le moniteur Roland Francis Mahoungou totalise plus de trente ans avec beaucoup de récompenses, à cela s'ajoutent ses fonctions de représentant légal du président de la Fédération internationale, directeur régional de l'Union africaine, directeur technique national de la Fédération congolaise de close-combat et disciplines associées, son fils ne souhaite pas effacer le nom de son père mais entend l'immortaliser un jour.

" Le close-combat, c'est ma passion, c'est ma vie. Je souhaite devenir un jour un moniteur de renommée, capable de faire le tour du monde, en enseignant avec efficacité cette noble discipline. J'arrive à coupler ma vie scolaire et sportive. Mes parents veillent bien sûr moi, sur mon emploi du temps et cela se passe bien ", explique ce jeune sportif.

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Rolf Divin Mercier a commencé sa jeune carrière de close man aux côtés de son père, au club de close-combat du CEG Matsoua de Moungali, à Brazzaville, en 2013. De l'initiation à l'apprentissage proprement dit, le jeune Divin était devenu très vite l'élément de curiosité de l'équipe de démonstration de close-combat qui a fait les grandes salles du pays et diverses productions, de 2015 à 2018 pratiquement. " A l'école, du débutant à la 5e aujourd'hui, mes résultats sont meilleurs et croissants. Mes parents sont fiers de moi. Nous défendrons l'image de notre nation, le Congo, avec amour et dévouement, partout où besoin sera ", ajoute-t-il.

Faisant partie des effectifs des Diables rouges close-combat, ce jeune de 12 ans compte dans son parcours un diplôme d'encouragement, un diplôme d'honneur et une médaille d'or obtenue lors de la célébration des 28 ans de pratique du close-combat au Congo, en 2017. Si les arts martiaux en général et le close-combat en particulier constituent sa passion, l'école par contre reste sa priorité.

" D'ailleurs, mon père le rappelle à tous : les performances scolaires doivent aller de pair avec les performances sportives. Je suis aujourd'hui ceinture rouge reconnue par l'Union africaine de close-combat et par la Fédération internationale de close-combat, nos instances internationales. Je suis conscient que le chemin à parcourir reste long. Dieu me soutiendra jusqu'au bout, je crois bien ", a conclu ce futur champion.

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