Le jeune artiste musicien congolais, Junior Ferdy Passy, a fait part aux Dépêches du Bassin du Congo, de son désir de voir les grands musiciens congolais devenir des mentors de la jeune génération. Entretien. Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Pouvez-vous vous présenter et nous dire comment vous vous êtes mis à la musique ?
Junior Ferdy Passy (J.F.P.): Je m'appelle Junior Ferdy Passy, alias JR13. Je suis étudiant en première année à la faculté de droit à l'Université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Je me suis lancé dans la musique depuis mon enfance. A l'école primaire, précisément en classe de CM2, j'avais commencé à écrire les textes de mes chansons. Et c'est en classe de 5e que j'ai composé mes premières chansons.
L.D.B.C. : Avez-vous déjà composé des chansons qui ont fait l'objet d'une production ?
J.F.P. : Effectivement, j'ai déjà eu le privilège de composer des chansons qui ont déjà été produites. J'en ai tellement que je ne pourrai les citer toutes. Néanmoins, les plus en vogue sont "Papillon", "Philosophie", "Avec lui", "Sir", "Suit lady", "Marijuana" et "Heureux mariage".
L.D.B.C. : Quels sont vos plus beaux souvenirs dans la musique ?
J.F.P. : En 2016, j'ai pris part à un concours organisé par Brasco qui portait sur trois catégories : la danse, le rap et le chant. Il y avait un tas de jeunes musiciens de tout âge. Ce qui est intéressant, c'est que j'avais occupé le 12e rang de la catégorie chant.
Pour moi, c'était important. J'ai commencé à trouver ma place parmi les artistes musiciens congolais. C'était mon premier vrai trophée ! En plus, en 2021, SM production, à son tour, a organisé un concours de musique en vue de détecter les jeunes talents. A cette occasion, j'ai occupé la 5e place sur 100 participants. Grâce à cette modeste performance, je me suis senti bien, considéré et même valorisé.
L.D.B.C : De futures réalisations ?
J.F.P.: Je compte sortir mon premier album très prochainement et mettre en place des structures permettant de promouvoir les jeunes talents de notre pays. C'est cela qui nous manque aujourd'hui. Et cela constitue un goulot d'étranglement pour notre culture.
