Comme il fallait s’y attendre, la Cédéao a pondu après la sortie du nouvel homme fort du Burkina Faso, un communiqué. Dans celui-ci, l’organisation sous régionale trouve « inopportun ce nouveau coup de force » au moment où des progrès ont été réalisés « grâce à la diplomatie » pour un retour à l’ordre constitutionnel.
En outre, la Cédéao condamne « avec la plus grande fermeté » la prise de pouvoir par la force. Au Burkina Faso, le coup d’Etat est finalement consommé et c’est un capitane, Ibrahim Traoré, des forces spéciales du pays, qui a remplacé le colonel Paul Henry Damiba à la tête du pays.
Un groupe de soldats a fait une apparition à la télévision nationale du Burkina Faso le 30 Septembre , pour confirmer le coup d’Etat qui a eu lieu dans le pays et annoncé le nom de celui qui peut être désormais appelé le nouvel homme fort du Faso. La Junte annonce la dissolution du gouvernement de transition et de la Constitution, ainsi que la fermeture des frontières du pays jusqu'à nouvel ordre.