Afrique Centrale: Exploitation illicite des minerais - L'Assemblée nationale fait le point sur l'application des recommandations dans le Kivu

Au cours de sa session parlementaire de septembre, la chambre basse du parlement va procéder à une évaluation des recommandations transmises au gouvernement de la République dans le cadre de la lutte contre l'exploitation illicite des minerais dans le territoire de Mwenga.

Outre la présence des expatriés actifs dans le secteur de l'or sans titres ni qualités, il était dénoncé également les entreprises qui font de l'exploitation avec des permis de recherche.

Le Sud-Kivu est l'une des provinces minières de la République démocratique du Congo. Même si sa vocation agricole n'est pas remise en question, du moins à ce stade, la province vit aujourd'hui de l'activité minière. En 2021, l'Assemblée nationale a transmis au gouvernement de la République un rapport et des recommandations pour combattre l'exploitation illicite des minerais dans le riche territoire de Mwenga. Adopté à l'époque par la plénière, le rapport était le fruit d'un travail acharné de la Commission parlementaire dépêchée sur le terrain en vue d'enquêter et de collecter des informations. Lors de cette plénière, il y a eu des amendements et autres recommandations de la part des députés nationaux.

Au nombre des faits accablants enregistrés par la Commission dirigée par Jean-Claude Kibala, il y avait notamment de graves dysfonctionnements dans le secteur des mines. Évoquant le cas particulier de Mwenga, les enquêteurs avaient relevé la présence de plusieurs entreprises chinoises qui exploitent de l'or sans titres ni qualités. Par ailleurs, ils avaient noté également le problème des entreprises qui ne détiennent que des permis de recherche mais font l'exploitation des minerais avec la complicité des coopératives locales.

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Aujourd'hui, les élus du peuple sont décidés à évaluer les recommandations pour s'enquérir du chemin parcouru dans les efforts de lutte contre l'exploitation illicite des minerais par des sociétés étrangères. Le 28 septembre dernier, le président de la chambre basse, Christophe Mboso, a réaffirmé la volonté de son institution d'apporter tout l'éclairage possible sur la suite de ce rapport. " Nous allons y revenir, nous allons vérifier à quel niveau se trouvent ces recommandations. Nous sommes d'accord. Les membres du gouvernement sont là ", a-t-il assuré.

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