Madagascar: Viol d'une écolière - Un instituteur rachète son crime avec un zébu

Démasqué après avoir abusé d'une de ses élèves, un instituteur à l'école primaire publique d'Efasy Vohipeno a voulu réparer son crime en offrant un zébu et une somme de 100 000 ariary. Dénoncé à la police, il a été jeté en prison.

Du grain à moudre pour un enseignant d'école primaire publique. Traduit devant le parquet près tribunal de première instance à Manakara pour avoir violé dans les bois une écolière, le quidam a été placé sous mandat de dépôt avant-hier. Pour échapper à la prison, l'enseignant a usé de tous les moyens mais cela n'était pas suffisant. Après l'agression sexuelle, l'auteur a menacé la petite fille de ne rien dire à ses parents mais l'enfant a pris son courage à deux mains pour se confier à sa famille.

Lorsque l'affaire a éclaté au grand jour, le violeur de solliciter la clémence des villageois pour remettre un tête de bovidé ainsi qu'une somme d'une valeur de 100 000 ariary aux proches de la petite fille mais ces derniers ont néanmoins saisi la police. Le crime a été commis dans le village de Mahabe, commune rurale d'Efasy à Vohipeno le jeudi 22 septembre. La victime est scolarisée dans l'École primaire publique (EPP) du village et son prédateur n'est autre que son instituteur, profitant de son innocence. Pour parvenir à ses fins, il avait demandé à tous les élèves de la classe de lui remettre une somme de 300 ariary pour acheter une fiche de notes.

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Innocence

Ne se doutant de rien, la gamine lui a donné un billet de 1 000 ar. L'insti-tuteur a du coup décidé de mettre son plan à exécution. Profitant de la situation, il a indiqué à l'enfant qu'il n'avait pas de monnaie et, de ce fait, a proposé à son élève de venir chez lui pour prendre le reste après l'école. Ayant fait la route avec lui après la classe, la fillette a été conduite de force dans les bois lorsqu'ils sont arrivés dans un endroit isolé. Après avoir commis l'impensable, le violeur a sommé l'enfant de ne rien dire à personne et qu' en contrepartie, elle n'aurait pas à payer les 300 ariary demandés. Pétrifiés en découvrant la vérité, les parents de l'enfant ont porté plainte au commissariat de police à Vohipeno lundi et l'arrestation de l'instituteur s'ensuivait. Après avoir été placé en garde à vue, il a été traduit devant le parquet avant-hier.

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