Cameroun: Port autonome de Kribi - de " graves dénonciations " d'une ONG sur le projet d'alimentation en eau

1 Octobre 2022

Dans l'une de ses communications rendues publiques, le coordonnateur général de l'Observatoire du développement sociétal (Ods), Lilian Xavier Koulou Engoulou, titre : " projet d'alimentation en eau potable du port autonome de kribi, ou le désinvolte déni d'une catastrophe annoncée ".

D'après le coordonnateur de l'Ong, l'alerte a été lancée par des riverains du projet, en implémentation dans la ville de Kribi, département de l'Océan, dans la région du Sud. Ils font " état de risques graves sur le projet d'alimentation en eau potable du port Autonome de Kribi et ses dépendances, autre marché confié à la société de droit Belge, Aspac International ".

Pour s'enquérir de la situation, l'Ods dit avoir dépêché une mission sur place et que " les informations recueillies semblent dignes d'une attention toute particulière des autorités et de l'opinion nationale ".

Dans ce projet, le torchon brûle entre le maître d'œuvre, Aspac Int, et le sous-traitant camerounais, Stex-Servel. Aspac Int a mis de côté la société Stex-Servel, qui avait été commis à la préparation du site devant porter deux réservoirs en béton d'une contenance de 2000m3 et de 1500m3, dénonce à son tour, des malfaçons dans la conduite des travaux.

L'entreprise camerounaise martèle malgré toutes assurances de la partie belge que le projet " présente des manquements graves pouvant entacher la pérennité des ouvrages et engendrer des avenants financiers ". C'est ainsi que L'Ong, Ods insiste pour que Camwater, le Pak et l'Etat du Cameroun s'intéressent de près à cette réalisation. " Toutes nos démarches en vue d'obtenir une réaction de l'entreprise Aspac International ont été vaines ", indique son coordonnateur.

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C'est dans cet esprit que L'Ods prend acte de ce que la société de droit Belge, avec pour interface Cameroun la société d'Etat Camwater, a obtenu par contrat signé le 21 novembre 2009 de construire, de réhabiliter, d'étendre et de renforcer des installations d'eau, sur toute l'étendue du territoire national.

" Depuis cette date, certains contrats réalisés comportent nombreux défauts, d'autres ne sont pas réalisés du tout, mais les paiements sont versés par le Cameroun et sans vergogne encaissés par Aspac ", conclut-il.

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