Congo-Kinshasa: Le Bureau conjoint de l'ONU constate une augmentation des violations des droits de l'homme

Les violations des droits d'homme ont connu une augmentation de près de 17% au mois d'août 2022 en RDC, selon les chiffres communiqués vendredi 30 septembre par le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme (BCNUDH). Une hausse attribuable aux agents de l'État (14%) et aux membres des groupes armés (19%).

Le Bureau enregistre 434 violations et atteintes aux droits de l'homme pour le moins d'août 2022 contre 371 au mois de juillet. Principaux responsables de ses violations, selon le communiqué, les agents de l'État, et notamment les FARDC, l'armée congolaise, mais aussi les groupes armés qui ont commis 65% de ces atteintes.

Sans surprise, ce sont dans les territoires en conflit que les violations ont été le plus nombreuses. Elles ont concerné 730 personnes, dont 255 civils victimes d'exécutions sommaires ou extrajudiciaires, selon le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme.

Les violences sexuelles en diminution

Seules baisses notées par les Nations unies en ce mois d'août, les cas de violences sexuelles dans les conflits. Elles sont en diminution de 43%. Tout comme les violations des droits de l'enfant qui enregistrent une baisse de 6%. Les enfants sont principalement victimes de recrutements et d'utilisation dans les conflits.

Le Bureau fait aussi le point sur les poursuites judiciaires. Des condamnations ont été prononcées à l'encontre d'au moins cinq militaires et un agent de la PNC, la police nationale, pour des violations des droits de l'homme en ce mois d'août 2022.

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