"La situation opérationnelle militaire et sécuritaire du pays demeure globalement sous contrôle des Forces de défense et de sécurité.

A l'Ouest, la situation de Kwamouth, dans la Province du Maï-Ndombe, est en passe d'être maitrisée par les forces de défense et de sécurité qui y sont déployées et intensifient des patrouilles. Dans cette zone, deux axes principaux notamment, l'axe Mongata-Masambiyo-Bandundu-Ville et l'axe Masambiyo-Kwamouth, sont totalement sous contrôle. Un bon nombre de meneurs sont aux arrêts et en plein interrogatoire tant sur place qu'à l'Etat-Major de la Première Zone de Défense à Kinshasa. Les opérations de ratissage sont prévues pour la partie Kwilu où s'est réfugiée une bonne partie de ces inciviques,".

Il s'agit-là des affirmations du Ministre en charge de la Défense nationale des Anciens combattants, lors de la 71ème réunion du Conseil des ministres présidée en visioconférence par le Chef de l'Etat en personne, de retour à Kinshasa après sa participation à la 77ème Assemblée générale des Nations Unies. Des assurances qui soulagent et apaisent sans balayer les inquiétudes. Les inquiétudes dans la mesure où la menace est en train de se métastaser.

Les inciviques avancent vers plusieurs autres contrées du Grand Bandundu, causant des morts sur leur passage. Dans le territoire de Bagata, dans l'actuelle province du Kwilu, par exemple, les assaillants ont ôté la vie à plusieurs compatriotes, nous confirment des habitants de cette partie du pays. Ces derniers renseignent que la menace reste permanente. Des alertes qui valent et doivent interpeller les autorités à pouvoir s'investir pour trouver des solutions qui s'imposent, pourvu que la paix revienne dans les trois provinces issues du Grand Bandundu.

Attention à la métastase. L'heure est plus que jamais venue pour stopper tout plan diabolique contre la patrie de Kimbangu qui, du reste, demeurera indivisible quel qu'en soit prix. La RDC restera unie, certes, mais il faut une frappe sérieuse contre les ennemis de la paix.