Victime d'une tentative de meurtre et de vol, un habitant d'Andrariaka Behenjy est soigné actuellement à la maison. Les gendarmes ont capturé ses agresseurs. Deux yeux enflés, un visage taché de sang séché, deux traces de coups de couteau en pleine tête et un état encore faible. C'est ce qu'on a constaté sur un père de famille de 48 ans, intercepté, tabassé et détroussé par des bandits de grand chemin, le 28 septembre, dans la commune de Behenjy, district d'Ambatolampy. Alité, il est soigné chez lui, à Andrariaka Ambato.
Il s'était fait voler tout son argent. Ce jour-là, il était au marché d'Andriatsivalana. Sur le chemin du retour, des malfaiteurs se sont emparés de lui vers 17 heures. Ils l'ont roué de coups. Ils ont transpercé sa tête avec un poignard. Avant de prendre le large, ils l'ont dépouillé de son portable, de son flash 16GB et de son argent s'élevant à cinq cent mille ariary, le prix d'un terrain qu'il venait de vendre. Plongé dans le coma et abandonné au milieu de nulle part, le quadragénaire y a passé la nuit. Prise d'une vive inquiétude, sa famille l'a retrouvé le lendemain, à 3 heures du matin. Avisé des faits, le chef du poste de Behenjy, Gaëtan Satahasimbola, et ses gendarmes, se sont hâtés de voir la victime à son domicile.
Appréhendés
Auditionné, le chef de famille a affirmé avoir été attaqué par quelques hommes. Il se rappelle très bien du couteau avec une poignée en aluminium dont s'est servi l'un des malfrats pour l'agresser. Il connaît également deux d'entre eux. L'un est son voisin, âgé de 41 ans. Il a entendu l'autre, un jeune de 26 ans, parler : "ça suffit! Allons-nous-en, il est déjà mort". C'est tout ce qu'il a retenu avant de s'évanouir. Grâce à une enquête diligentée par les gendarmes, les deux suspects cités ont été appréhendés vendredi matin.
Une perquisition du domicile de l'un a mené à la découverte du flash 16GB de la victime. Les fins limiers ont également mis la main sur le couteau décrit par le blessé. Les captifs seront présentés au parquet d'Ambatolampy cette semaine. Soumis aux questions des gendarmes, ils ont refusé jusqu'au bout de dénoncer leurs complices. La gendarmerie poursuit encore son investigation.
