Guinée: Querelles de procédure au procès du 28-Septembre

Le procès des massacres du 28 septembre 2009 à Conakry en Guinée se poursuit. Le chef de la junte de l'époque, Moussa Dadis Camara, se trouve dans le box des accusés. Le procès s'est ouvert le 28 septembre, en présence du procureur de la Cour pénale international (CPI) et a repris, mardi 4 octobre, jusqu'à la tombée de la nuit. Les avocats de la défense ont invoqué des risques de sécurité pour l'ex-dirigeant et ont souhaité qu'il lui soit aménagé une villa et qu'il y habite tout le long du procès en résidence surveillée.

À peine ouverte, l'audience a vite sombré dans des querelles de procédure qui ont duré toute la journée avant la suspension de l'audience à la tombée de la nuit. Les avocats de la défense ont sollicité des égards pour le capitaine Dadis Camara, ancien président guinéen qui, selon eux, n'est pas en sécurité en prison. " Le président Moussa Dadis Camara est arbitrairement retenu en prison à la maison centrale sur la base d'un simple courrier, dit Me Antoine Pépé Lamah. Et pourtant, en matière de procédure pénale, on ne peut être retenu et retenu à la maison centrale qu'en vertu d'un titre d'un titre de détention. "

" Bon droit "

Pour Me Hamidou Barry, l'un des avocats des parties civiles, les accusés ne doivent être logés nulle part qu'en prison : " La juridiction de jugement a le pouvoir de maintenir l'accusé en détention jusqu'à ce que le procès finisse. Et à mon entendement, nous sommes devant la juridiction de jugement en matière criminelle. Donc, c'est de bon droit que les accusés soient en prison et là-bas, ils sont en sécurité. "

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Non coupable

Me Martin Pradel autre avocat des parties civiles va plus loin :" Ce n'est pas parce qu'un des accusés a été un homme important, parce qu'il a pris le pouvoir qu'il a plus de droit que n'importe quel autre Guinéen à être jugé dans des conditionnes données ". Avant que le procès ne s'enlise, la cour avait eu le temps de poser une seule question au colonel Moussa Thiègboro Camara qui a indiqué qu'il plaidera non coupable.

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