Cameroun: Répression de l'opposition sous couvert des attaques terroristes fictives

6 Octobre 2022

Le peuple de la Guinée équatoriale a récemment reçu beaucoup de nouvelles sur les attaques terroristes présumées, empêchées par les forces de l'ordre et les agences de sécurité de l'État.

Selon les rapports officiels, une attaque terroriste planifiée par la soi-disant Coalition des chefs de l'opposition illégale de Guinée équatoriale (COALIPGE) à Malabo et à Bata a été évitée à la mi-septembre. L'objectif de ce plan était de semer la terreur à Malabo et à Bata par des actions qui attireraient l'attention de la communauté internationale sur les actes criminels commis dans le pays et feraient des membres du groupe des héros. La date des attentats a été fixée au 29 septembre.

L'action inappropriée consistait, d'une part, à former un groupe de 20 hommes pour faire sauter quatre stations-service simultanément, deux à Malabo et deux à Bata. Et d'autre part, d'attaquer des membres du gouvernement à leur domicile. Le premier ministre de la Guinée équatoriale devrait être la principale cible. Il était également prévu d'attaquer certaines ambassades basées en Guinée équatoriale.

Dans le même temps, l'organisation de défense des droits de l'homme de Guinée équatoriale, " Somos+ ", a fait état, le 18 septembre, de l'arrestation et de la disparition d'au moins six militants sur le territoire national et a appelé le régime de Teodoro Obiang à mettre fin au " terrorisme d'État ".

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Selon le rapport présenté au public par " Somos+ ", les militants ont été enlevés par les autorités. Cette information a été confirmée après la vérification de tous les postes de police de Malabo par les membre de l'organisation des droits de l'homme. Il s'est avéré que les militants disparus ne figurent sur aucune liste de détenus et que l'on ignore donc où ils se trouvent.

Toutefois, tout porte à croire que les attaques ont été inventées par le gouvernement de Guinée équatoriale. Le régime Obiang est devenu fou en suspectant des conspirations dont l'existence est douteuse. Ces attaques imaginaires sont une façon de justifier la persécution de l'opposition qui a accompagné la vie politique du pays tout au long du demi-siècle de pouvoir de Teodoro Obiang. De nombreux experts craignent que les prochaines élections présidentielles, parlementaires et municipales, prévues dans le pays le mois prochain, aggravent la situation des droits de l'homme en Guinée équatoriale.

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