Succès. Zakamady Julien Razafimahatratra, un jeune orphelin de 20 ans, se rapproche de son rêve, qui est de devenir ingénieur en agronomie. Il va intégrer une école d'agronomie, en cette prochaine année universitaire. " Nous commençons les cours le 24 octobre. ", annonçait avec beaucoup d'allégresse, ce jeune homme, hier. Ce protégé de l'association Aïna a réussi l'examen du baccalauréat cette année. Petit, il ne pensait pas aller loin dans ses études.
" J'ai intégré l'association vers l'âge de 7 ans. Après le décès de ma mère, comme mon père ne pouvait plus s'occuper de moi, on m'a placé au Village Aina à Malaza. Depuis, c'est l'association qui s'est occupée de moi, de mes études, de ma santé. Si elle n'avait pas été là, je serais certainement parmi des enfants de rue, en ce moment", témoigne Zakamady Julien Razafimahatratra. S'il a pu aller loin dans ses études, c'est en partie grâce à la Fondation Air France. " C'est la première fondation qui nous a fait confiance, il y a 15 ans. Elle a cru en nous. C'est elle qui a construit l'orphelinat, qui a financé le terrain de sport, la maison des jeunes, les sanitaires, entre autres. Si on n'a pas l'aide de fondations comme Air France, on n'est rien. ", indique Nataly Charbonnier, présidente de l'association Aïna.
Trente ans déjà
La Fondation Air France, qui célèbre ses 30 ans, finance plusieurs projets à Madagascar. " C'est important pour nous de venir célébrer notre anniversaire, à Madagascar. On a réalisé des centaines de projets, ici, c'est une véritable réussite humaine.
On a permis, à travers cette fondation, de sortir des milliers d'enfants des rues des précarités. Et c'est à travers la formation et l'éducation des enfants et des jeunes. ", indique Estelle Brice Santos, déléguée générale de la Fondation Air France. Dans ses perspectives d'avenir, la Fondation continuera à soutenir l'enfance, les jeunes, à travers la forma-tion et l'éducation. Elle envisage également de prendre en compte les enjeux environ-nementaux, de sensibiliser les jeunes pour cette cause.