Il a le bras dans le plâtre. Le 5 octobre, cet élève de 12 ans qui habite à Roche-Bois a porté plainte au poste de police de sa localité pour coups et blessures sur sa personne alors qu'il rentrait chez lui après les classes. Il a été pris à partie par ses camarades de classe. Nous nous sommes entretenus avec la mère de la victime qui nous donne un aperçu de la terreur que sèment ces jeunes enfants à l'école primaire que fréquente son fils. "Mon fils a été frappé par ce groupe, il a été frappé au dos, au ventre, par la suite ils l'ont fait tomber dans un canal. Mon fils a un os déplacé au niveau du bras. Heureusement qu'il n'a pas eu des blessures plus graves."
Elle raconte que son fils est agressé par cette même bande depuis des mois et qu'il a été leur proie à quatre reprises. "Ce n'est plus possible, je ne sais plus combien d'enfants ils ont agressés. Ils ont été réprimandés à maintes reprises par le maître d'école. Ils ont été entendus au bureau du maître d'école. C'est du bullying. Combien de temps vont-ils sévir encore?"
Il faut dire que la mère s'est montrée indulgente les autres fois. "Combien de fois je dois me rendre à l'école? Cela devient une torture pour mon fils. Il ne veut plus aller l'école. Je travaille, ce n'est pas possible que mon fils ne se sente pas à l'aise dans une école qu'il fréquente depuis qu'il est petit."
Selon son fils, l'incident a eu lieu alors qu'il voulait donner un gâteau à un ami. "Quand cette bande a vu ce geste, ils ont été mécontents car ils ne parlent pas au garçon que mon fils fréquente. Ils ont attendu que l'école se termine pour lui mettre une raclée."
Il se trouvait à Balisage Street à Roche-Bois, quand les autres se sont approchés de lui à son insu. "Ils se sont approchés de lui. Il a été giflé à la joue gauche, ils l'ont poussé au sol. Après cette agression, ils se sont sauvés. Il a ressenti des douleurs à la main gauche. Sa grandmère l'a transporté à l'hôpital et les médecins ont constaté qu'il avait une fracture du bras."
La police ne tardera sans doute pas à mettre la main sur cette bande car il y a une caméra non loin de l'école. Elle compte visionner les images de cette agression et prendre les actions nécessaires.