Djibouti: Coopération - Signature d'une convention entre la France, l'UE et Djibouti pour l'eau et l'assainissement

L'Union européenne (UE), l'Agence française de développement (AFD), le ministère de l'Economie et des Finances en charge de l'industrie de Djibouti ont signé des conventions d'un montant de 40 millions d'euros pour l'accès à l'eau et à l'assainissement dansce pays d'Afrique.

Les conventions, d'un montant total estimé à 40 millions d'euros, visent à améliorer les conditions d'accès à l'eau et à l'assainissement, notamment les eaux usées dans les localités du Grand Djibouti. Soutenus par l'UE et l'AFD, ces nouveaux projets visent à accompagner l'Office national de l'eau et de l'assainissement de Djibouti (ONEAD) face aux enjeux de la gestion des ressources en eau. Deux projets sont envisagés pour améliorer le traitement des eaux usées dans plusieurs localités du Grand Djibouti (Balbala et Djibouti-ville). Ils permettront à 30 000 personnes de bénéficier d'un accès au service d'assainissement collectif, indique un communiqué. Ces projets permettront également d'éviter le rejet de 1 300 m3 par jour d'eaux usées non traitées dans l'environnement et, à terme, de réutiliser les eaux traitées pour l'irrigation de parcelles agricoles.

" Nous sommes fiers de signer ces projets, qui permettront de renforcer les capacités de l'ONEAD et d'améliorer durablement les conditions de vie des habitants de Djibouti-ville et des quartiers sud de la commune de Balbala, tout en réduisant les risques sanitaires et la propagation de maladies liées à la présence d'eaux usées, et en préservant la ressource en eau. Ce type d'action prend tout son sens dans un contexte de stress hydrique, renforcé par le changement climatique ", s'est réjouie Hélène Vidon, directrice de l'AFD à Djibouti.

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" Ces investissements nécessaires pour la ville de Djibouti, prévus dans le schéma directeur de l'assainissement et financés par l'UE en 2018, permettront également l'émergence d'une économie circulaire de l'eau favorisée par une nouvelle ressource induite par la réutilisation des eaux usées traitées. Ce projet va renforcer, j'en suis persuadé, la gestion durable de l'usine de dessalement financé par l'UE dans sa première phase et prochainement par la BEI pour sa deuxième phase ", a indiqué pour sa part Fabrice Basile, chargé d'affaires de la Délégation de l'UE à Djibouti.

Le troisième projet bénéficiant de ce financement vise à améliorer les performances et les conditions d'exploitation du service d'eau de l'ONEAD. Pour Mohamed Fouad Abdo, directeur général de l'ONEAD, " ce projet illustre une fois de plus les efforts fournis par le gouvernement djiboutien pour l'amélioration des conditions de vie des ménages et l'accès à un assainissement collectif, dans le cadre du schéma directeur de l'assainissement (mis en service en 2015 à grâce à l'UE et l'AFD)".

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